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Municipales à Toulouse : le maire sortant Jean-Luc Moudenc (LR) réélu avec 51,87% des voix

Municipales à Toulouse : le maire sortant Jean-Luc Moudenc (LR) réélu avec 51,87% des voix | Toulouse La Ville Rose | Scoop.it

Jean-Luc Moudenc, heureux entouré de sa famille, après sa réélection à la mairie de Toulouse.

 

Ce dimanche, les électeurs votaient pour élire leur nouveau maire à Toulouse avec deux prétendants en course. Le maire sortant Les Républicains, soutenu par LREM, Jean-Luc Moudenc l'emporte avec 51,87% des suffrages.

 

Les électeurs toulousains étaient appelés à voter pour le second tour des élections municipales, ce dimanche soir. Le maire sortant Les Républicains Jean-Luc Moudenc soutenu par La République en Marche affrontait l'écologiste Antoine Maurice, tête de liste Archipel Citoyen qui regroupe les forces de gauche.

 

(...)

 

 

Jacques Le Bris's insight:

Déclaration de réaction comme suite à la victoire de Jean-Luc Moudenc

Seul le prononcé fait foi

Les Toulousains ont choisi de m’accorder de nouveau leur confiance en choisissant l’équipe expérimentée et renouvelée que je leur proposais.

 

Du fond du cœur, je les remercie et leur exprime ma profonde gratitude.

 

J’adresse un salut en forme de pensée sportive à Antoine MAURICE, qui s’est battu avec conviction pour son projet.

 

Je remercie chaleureusement mes coéquipiers, qui ont fait une campagne intense, formidable même.

 

Ma reconnaissance va aussi aux militants et sympathisants qui, engagés à nos côtés, n’ont pas ménagé leur peine pendant de si longs mois.

 

Je dis tout mon respect aux Toulousains qui ont fait aujourd’hui un choix différent, et dont je comprends la légitime déception ce soir.

 

Le large rassemblement municipal qui s’est opéré aujourd’hui dans les urnes a, comme je l’avais souhaité, désavoué une fois encore les sondages. Heureux sommes nous, citoyens toulousains, qui choisissons nous-mêmes notre destin !

 

Je suis lucide : si le vote majoritaire qui nous a désigné porte avant tout adhésion à notre projet, une partie de l’électorat a choisi d’utiliser le bulletin « Aimer Toulouse » dans un but différent, celui de faire barrage à Archipel et aux éléments d’extrême-gauche inclus.

 

Cette pluralité oblige.

 

Elle m’oblige tout d’abord. Je serai un maire de rassemblement, au service de tous, fidèle à mes convictions bien sûr, mais ouvert à ceux qui ont une sensibilité différente de la mienne ou qui n’ont pas toujours été d’accord avec mes décisions.

 

Elle me conduit à mettre en garde les différentes formations politiques qui participent à notre équipe : à chacune, je demande de ne pas récupérer pour leur compte le résultat de ce soir. Ce résultat appartient aux seuls Toulousains. Je demande que le vote des Toulousains soit respecté dans son esprit, c’est-à-dire dans la grande diversité qui a convergé vers le même bulletin.

 

Ma conception de toujours de l’action municipale, c’est que la Municipalité ne doit pas être aux ordres des partis, qu’elle n’a pas à s’ériger en bastion de l’Opposition au gouvernement en place, pas plus qu’en comité de soutien du gouvernement du moment.

 

Nous sommes avant tout au service de Toulouse, de tous les citoyens, dans la mise en œuvre d’un projet municipal qui obéit à sa logique propre : le Maire et l’Equipe municipale ont donc vocation à travailler le plus positivement possible avec le Gouvernement en place quel qu’il soit, dans le sens de nos intérêts locaux.

 

Dès les jours prochains, sans tarder, nous enclencherons la mise en œuvre de notre projet, en consacrant particulièrement nos efforts à nos priorités : protéger l’emploi, protéger l’ordre public, protéger la santé.

 

Les temps que nous allons vivre seront particulièrement difficiles. Mes chers concitoyens Toulousains, je ne vous le cache pas !

 

Crise économique, crise sociale, crise de la démocratie, crise de l’Etat et tensions internationales vont constituer la toile de fond du prochain mandat, où, à tout le moins, de sa première moitié.

 

Le mandat qui s’ouvre sera donc, pour les élus, un mandat de service et de dévouement.

 

Il exigera beaucoup de travail et de rigueur face à l’hyper individualisme croissant, aux attaques de plus en plus fréquentes à l’encontre des valeurs républicaines, à la montée des violences.

 

Favoriser la création et l’initiative, affirmer l’autorité républicaine, mettre en œuvre « l’option préférentielle pour les plus pauvres », dans un contexte de déchirement accru du tissu social, seront nos préoccupations majeures.

 

Maire de tous les Toulousains, je me dois aussi d’entendre les préoccupations des électeurs de mon adversaire pour la partie d’entre elles compatible avec notre projet.

 

Ainsi, pour lutter contre le réchauffement climatique, développer la place de la nature en ville, faire reculer la pollution de l’air qu’on respire, accélérer la transformation énergétique des logements et des bâtiments vers davantage de sobriété, orienter la production agricole régionale vers l’alimentation des Toulousains, accentuer la part des déplacements sécurisés à vélo et sécuriser davantage aussi les déplacements piétons, je souhaite une action plus volontariste, toujours pragmatique, mais jamais idéologique.

 

Notre tâche est immense. Au moment même où les temps n’ont jamais été aussi tourmentés.

 

Mais, parce que nous aimons Toulouse, nous relèverons les grands défis dressés devant nous.

 

Nous le ferons, non pas que pour nous même, mais pour nos enfants et nos petits-enfants.

 

Nous le ferons par l’effort.

 

Et nous avancerons tous ensemble, fort des valeurs de « convivencia » qui, du fond des siècles, nous ont soudés par-delà toutes nos diversités.

 

Je serai là, à la place où vous m’avez mis ce soir, pleinement conscient, depuis le premier jour de ma candidature, de l’ampleur des difficultés à venir, mais déterminé à agir pour le bien commun de notre Cité.

 

Vive Toulouse !

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Municipales : comment la gauche a obtenu laborieusement son union à Toulouse

Municipales : comment la gauche a obtenu laborieusement son union à Toulouse | Toulouse La Ville Rose | Scoop.it

La fusion de la gauche a été compliquée, même après le retrait de Nadia Pellefigue.

 

La tête de liste EELV d'Archipel Citoyen, Antoine Maurice, est parvenu à rassembler quasiment toute la gauche pour le second tour des élections municipales à Toulouse. Néanmoins, les négociations ont été difficiles et Nadia Pellefigue a été appelée à la rescousse, même une fois retirée du jeu. Plongée au coeur du processus de fusion de la gauche toulousaine.

 

Que pouvait rêver de mieux Antoine Maurice pour son anniversaire, le 2 juin ? La tête de liste EELV du mouvement Archipel Citoyen pour les élections municipales à Toulouse est parvenue à rassembler toute la gauche locale pour aborder le second tour du scrutin, le 28 juin. Une condition vitale pour espérer déloger du Capitole le maire sortant, Jean-Luc Moudenc, soutenu notamment par Les Républicains et La République en Marche. D'ailleurs, un sondage commandé par le mouvement archipelien donnait Jean-Luc Moudenc vainqueur (44%) en cas de triangulaire avec Antoine Maurice (39%) et Nadia Pellefigue (17%). Cette dernière ayant retiré sa candidature à la sortie d'un week-end mouvementé, l'heure était désormais à l'union au sein de l'espace Harry Cow, à Toulouse ce mardi 2 juin, où la presse était convoquée pour présenter LA liste de la gauche toulousaine, déposée quelques dizaines de minutes plus tôt seulement en préfecture.

"C'est une conférence de presse qui vient officiellement annoncer le rassemblement historique des forces de gauche à Toulouse, qui n'a jamais été aussi large à une élection municipale. Nous avons créé les conditions d'une fusion avec les deux autres listes. Je suis fier d'être à la tête de cette liste de rassemblement historique", a alors déclaré Antoine Maurice.

Autour de lui, les différents chefs de file de la gauche toulousaine : Hélène Magdo (LFI), Claude Raynal (PS), Isabelle Hardy (Génération-S) et Pierre Lacaze (PCF) pour ne signaler qu'eux. Tous ont regretté l'absence de Nadia Pellefigue autour de cette table après avoir mené "une campagne extraordinaire", selon les dires de Claude Raynal. Mais avant d'arriver à cette (incomplète) photo de famille, la route vers l'union a été laborieuse.

 

C'est une gauche presqu'au complet qui va affronter Jean-Luc Moudenc le 28 juin.

Les directions nationales des partis s'en mêlent

Si la vice-présidente de la Région Occitanie en charge du Développement Économique, de l'Innovation, de la Recherche et de l'Enseignement supérieur a décidé de se retirer c'est "pour rester fidèle à ses convictions", comme elle l'a martelé lors d'une conférence de presse tenue en fin de journée, mardi 2 juin. Sa condition au rassemblement ? Obtenir la présidence de la Métropole pour mener à bien le projet de la LGV Toulouse-Bordeaux et les importants dossiers de l'attractivité et du développement économique.

De l'aveu d'un participant à la réunion qui s'est tenue jeudi 28 mai en soirée avec des délégations de chaque liste dans l'espoir de fusionner, "une porte était ouverte à l'issue de celle-ci pour que Nadia Pellefigue obtienne la présidence de Toulouse Métropole", malgré les réticences aux premiers abords d'Antoine Maurice et de son équipe. Le premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure, et Julien Bayou, le secrétaire national d'EELV, valident même cette répartition des rôles avec un Antoine Maurice qui serait alors maire de Toulouse. Seulement, l'interview le vendredi matin à La Dépêche du Midi de Claude Raynal, colistier sur la liste Une Nouvelle Énergie pour Toulouse de Nadia Pellefigue, change définitivement la donne.

"Cette prise de parole est un premier temps de la bascule vers mon retrait. Quand il déclare qu'il n'y a aucun obstacle au rassemblement, je comprends alors que nos propositions ne peuvent plus aboutir. Le pack se dissout et je suis déjugé", confie Nadia Pellefigue.

 

Nadia Pellefigue a tenu la dernière conférence de presse en tant que candidate mardi 2 juin, en fin d'après-midi.

 

Une vive explication intervient alors entre les deux "partenaires" qui avaient initialement prévu de ne pas prendre la parole tant qu'Antoine Maurice, encore son adversaire à ce moment, n'avait pas tenu sa conférence de presse sur la situation des négociations, organisée à midi ce même vendredi 29 mai. Mais le mal est fait et la liste UNE apparaît divisée et donc affaiblie. Seulement, les premières divisions en interne ne datent pas de cette séquence médiatique.

"Au cours de la semaine passée, certains membres du Parti socialiste, comme François Briançon, sont allés négocier hors du cadre officiel avec des membres d'Archipel Citoyen, dont Romain Cujives, pour sauver leurs places. À partir de ce moment, la méfiance s'est installée entre les membres de la société civile et les partis politiques", lâche sur un ton amer un colistier UNE qui a décidé de suivre sa tête de liste et de ne pas figurer sur la liste de l'union, tout comme la grande majorité des membres du micro-parti de Nadia Pellefigue.

Nadia Pellefigue appelée à la rescousse

Le week-end passe et le dialogue est rompu entre le Parti socialiste et Nadia Pellefigue, qui refuse de prendre tous les appels de représentants de sa formation sauf celui d'Olivier Faure, avec lequel elle échange pendant deux heures. Par la suite, Antoine Maurice confirme à celle arrivée troisième au premier tour des élections municipales, par un message dimanche soir, qu'elle n'aura définitivement pas la présidence de la Métropole. C'est le second et dernier temps de la bascule vers son retrait qu'elle annoncera quelques heures plus tard à ses colistiers. Si elle "ne veut pas être un obstacle à l'union", en revanche, elle refuse de participer aux négociations, même une fois son retrait acté.

Claude Raynal et Pierre Lacaze reprennent alors les discussions pour la liste UNE avec, face à eux, Antoine Maurice et Romain Cujives pour Archipel Citoyen. À peine quelques heures après le retrait de la candidate, un accord programmatique est trouvé. Néanmoins, les représentants de UNE "font de la résistance", selon un proche des négociations, sur le nombre de places éligibles accordé à leurs colistiers. Ils réclament de garder les 19 places en position éligible sur la liste, négociées par Nadia Pellefigue, tandis qu'Archipel Citoyen n'en propose que neuf.

Si un arrangement est au final rapidement trouvé autour de 12 places éligibles, c'est entre le PS, le PCF et le PRG (au départ partenaires) qu'un terrain d'entente est difficile à trouver désormais. Les discussions patinent tellement que des membres du cabinet du président du Conseil départemental de Haute-Garonne, Georges Méric (PS), s'en mêlent, tout comme l'eurodéputé Manuel Bompard (LFI), présent sur place. En milieu d'après-midi, la liste n'est toujours pas finalisée alors que l'heure limite de dépôt des listes est fixée à 18 heures. L'eurodéputé et Antoine Maurice demandent alors à Nadia Pellefigue de faire l'arbitre entre ceux qui ont en partie causé son retrait pour finaliser la liste. Refus catégorique de la part de la désormais ex-candidate.

Une colistière sur la nouvelle liste contre son gré ?

Après des échanges "très difficiles dans les dernières heures", comme le reconnaissent certains, une liste est déposée en préfecture. Sur les 53 premières places, potentiellement éligibles en cas de victoire, 6 sont accordées à la liste Pour La Cohésion de Pierre Cohen, 12 pour UNE et 35 sont conservées par Archipel Citoyen. "Nous allons porter une alternative à Jean-Luc Moudenc basée sur le renouvellement démocratique et une écologie vertueuse", promet Antoine Maurice.

Néanmoins, sur le papier, la liste définitive d'Archipel Citoyen rassemble beaucoup d'élus du conseil municipal de Toulouse entre 2008 et 2014. Et pour cause, dans la fusion opérée avec UNE, ce ne sont que des membres de partis politiques qui ont rejoint une démarche qui se voulait au départ "citoyenne". La seule colistière "société civile" de UNE qui figure sur cette liste d'union de la gauche, Meryl Srocynski en 40ème position, n'était pas au courant que son nom ait été retenu pour la composer. Elle a donc fait savoir dans la soirée qu'elle refusait de figurer dessus. Mais il était trop tard pour la retirer du document officiel déposé en préfecture. Contactée, elle ne souhaite pas commenter cette décision. À peine formée, la liste d'union de la gauche a déjà une épine dans le pied. Néanmoins, après la publication de cet article, l'intéressée à tenir à réagir.

"Je n'ai à aucun moment demandé à ce que mon nom soit retiré de la liste. Oui j'ai eu des doutes, comme je pense toute jeune femme dont c'est la première expérience politique aurait dans une journée comme celle là. Néanmoins je n'y suis pas par regret, j'ai toujours soutenue la possibilité de fusion et je mettrai toute mon énergie pour faire gagner la gauche", a-t-elle déclaré à La Tribune.

Lire aussi : Municipales : les raisons du retrait de Nadia Pellefigue à Toulouse

 

Jacques Le Bris's insight:

L'archipel citoyen se métamorphose en réserve des apparatchiks:

 

Oui.

 

 

Oui, Pierre Cohen a raison.

Oui, Pierre Lacaze a raison.

Oui, François Briançon a raison.

Oui, Nadia Pellefigue a raison.

 

 

« À part Odile Maurin, François Piquemal et quelques

socioprofessionnels supérieurs blancs, 

ils n'ont aucun citoyen.  Archipel n’a plus rien de citoyen. »

La Tribune, 19 décembre 2019.

Pierre Cohen,

colistier d’Archipel.

 

 

 « Nous ne sommes pas d'accord avec cette démarche 

d'Archipel qui, contrairement à ce qu'ils affichent, 

avance de  manière peu démocratique, avec des gens 

qui en réalité ont été  choisis à l'avance. »

Actu Toulouse, 2 novembre 2019.

Pierre Lacaze,

 colistier d’Archipel, secrétaire départemental du Parti communiste.

 

 

« J'ai bien peur [qu’Antoine Maurice]

soit un politicien à l'ancienne. »

 Boudu, février 2020.

François Briançon,

président du groupe d’opposition PS, colistier d’Archipel.

 

 

« Je ne trouve pas ça bien de faire semblant de n'être que

« citoyen » quand ce mouvement  n'est en réalité 

structuré que de partis... »

 Actu Toulouse, 11 septembre 2019.

Nadia Pellefigue.

 

 

Ce méli-mélo se voulait « citoyen », hors partis politiques.

 

Mais, très vite, les appareils politiques d’extrême-gauche ont réalisé un fantastique hold-up. Les tambouilles politiciennes de ces derniers jours ont fini de sacrifier les dernières bribes de « citoyenneté » qui restaient à Archipel : il fallait faire de la place aux apparatchiks en quête d'indemnités qui voulaient sauver leur peau !

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Toulouse. Coronavirus : les meetings de Pierre Cohen, Antoine Maurice et Jean-Luc Moudenc annulés

Toulouse. Coronavirus : les meetings de Pierre Cohen, Antoine Maurice et Jean-Luc Moudenc annulés | Toulouse La Ville Rose | Scoop.it

Les meetings prévus juste avant le premier tour des élections municipales sont pour la plupart annulés, à Toulouse.

Après celui de Nadia Pellefigue, les meetings prévus à Toulouse de Pierre Cohen, Antoine Maurice et Jean-Luc Moudenc sont annulés en raison de l'épidémie de coronavirus.

En raison de l’épidémie de coronavirus, le ministre de la Santé, Olivier Véran, a annoncé dimanche 8 mars 2020, qu’à l’échelle nationale, « tous les rassemblements de plus de 1000 personnes sont désormais interdits ». 

 

Candidats et résultats municipales 2020 Toulouse

Résultats des précédentes disponibles.

 

En pleine campagne des municipales, faut-il annuler les meetings ou réunions publiques qui étaient prévues à quelques jours du premier tour, qui a lieu dimanche 15 mars 2020 ? La question s’est rapidement posée et les candidats ont tranché : la plupart des meetings qui devaient se dérouler à Toulouse sont annulés. On fait le point. 

 

Lire aussi : Coronavirus. Voici la liste des événements, concerts, spectacles et matchs annulés à Toulouse

Moudenc, Maurice et Cohen annulent

Nadia Pellefigue (Une Nouvelle Energie pour Toulouse) avait pris les devants, vendredi 6 mars 2020, en annonçant qu’elle annulait son meeting prévu mardi 10 mars à la salle Jean-Mermoz. Elle proposera à la place un meeting numérique, prévu à 20h30, mardi. 

Quelques jours plus tard, plusieurs candidats ont également pris la même décision : Jean-Luc Moudenc (Aimer Toulouse), Antoine Maurice (Archipel Citoyen) et Pierre Cohen (Pour la cohésion) ont tous annoncé qu’ils annulaient leurs meetings, prévus cette semaine. En revanche, la réunion publique du parti animaliste, prévue salle Osète mardi 10 mars à 19h30, est pour le moment maintenue. 

 

Lire aussi : Municipales à Toulouse. Meeting annulé face au coronavirus : Nadia Pellefigue se voit en « maire qui protège »

Facebook live pour Pierre Cohen

Le meeting que l’ancien maire Pierre Cohen avait prévu d’organiser au Métronum, mardi 10 mars 2020, est donc annulé. 

« Nous prenons cette décision dans le même état d’esprit de responsabilité et de vigilance qui nous a toujours animés et qui guide notre action pour les toulousain.e.s, explique Pierre Cohen. À quelques jours du premier tour des élections municipales, nous pensons toutefois indispensable de proposer un espace d’information à nos concitoyen·ne·s concernant les enjeux essentiels de cette échéance et les propositions portées par notre liste. Dans cette optique nous proposons, comme forme alternative, une retransmission en direct sur le Facebook de notre liste « Pour la cohésion ! – L’autre choix » le mardi 10 mars à partir de 20h » souligne encore le candidat. 

 

Lire aussi : Municipales à Toulouse. Pierre Cohen dénonce « les mensonges » de Jean-Luc Moudenc

Vers « une grande action en plein air » pour Archipel ? 

Le meeting d’Archipel Citoyen, qui était prévu le jeudi 12 mars au Centre des congrès Pierre Baudis est donc annulé. 

« Suite aux dernières consignes du ministre de la santé interdisant les rassemblements de plus de 1000 personnes, et comme le meeting d’Archipel citoyen de jeudi 12 mars risquerait de dépasser ce nombre, nous sommes dans l’obligation de l’annuler. Ne souhaitant pas opter pour un format réduit suivant le principe du « premier arrivé, premier servi » et pour poursuivre la dynamique de la campagne, nous proposons de le remplacer par une grande action en plein air dont les détails vous seront communiqués très prochainement », précise l’équipe d’Archipel Citoyen. 

 

Lire aussi : Municipales à Toulouse. Archipel Citoyen : « Le seul vote utile, c’est le bulletin vert »

Moudenc annule aussi 

Le meeting de Jean-Luc Moudenc devait se tenir salle Jean-Mermoz, jeudi 12 mars 2020. Il est finalement annulé. Le maire sortant, candidat à sa réélection, assure : 

« L’État ayant donné la consigne de limiter à 1000 personnes les rassemblements statiques dans le pays, l’équipe Aimer Toulouse a décidé d’annuler son meeting prévu ce jeudi soir. En effet, d’après les confirmations que nous avons reçues, 1 500 à 1 700 personnes se sont annoncées à notre réunion publique. Nous choisissons donc d’éviter tout risque, en application du principe de précaution. Grand merci à l’ensemble des bénévoles qui avaient travaillé à sa préparation. Ce qui comptera, ce sera le vote, dès dimanche prochain. À ce stade, voter ne présente pas de risque. Les conditions de vote sont assurées. En effet, dans les bureaux de vote, il n’y a pas de regroupement statique. Par ailleurs, Jean-Luc Moudenc, comme Maire, reste plus que jamais mobilisé pour rassurer et protéger les Toulousains ». 

 

Lire aussi : Municipales à Toulouse. Pour Jean-Luc Moudenc, la vitesse sur le périph’ doit rester à 90 km/h

 
 

 

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Municipales : un sondage dessine un trio qui se détache à Toulouse

Municipales : un sondage dessine un trio qui se détache à Toulouse | Toulouse La Ville Rose | Scoop.it

Un sondage dégage un trio en tête pour les élections municipales à Toulouse.

 

Le maire sortant Moudenc en tête, Antoine Maurice et Nadia Pellefigue qui enclenche des dynamiques positives et le Rassemblement National sous la barre des 10%. Voilà les principaux enseignements à tirer d'un sondage à moins de trois semaines du premier tour des élections municipales à Toulouse. Les précisions.

 

À une vingtaine de jours du premier tour des élections municipales à Toulouse, un sondage vient donner les dynamiques de chacun des 10 candidats pour le Capitole. Commandé par La Dépêche du Midi, Via Occitanie et 100% Radio, il donne nettement le maire sortant, Jean-Luc Moudenc, en tête au premier tour. Soutenu par six formations politiques dont Les Républicains (LR) et La République en Marche (LREM), l'édile est crédité à 41% des intentions de vote aujourd'hui, contre 40% pour le sondage de La Tribune de mai 2019.

Derrière, si l'on en croit le sondage, seulement deux listes seraient en capacité de se maintenir. Il s'agit de celle d'Archipel Citoyen, composée notamment d'Europe Écologie Les Verts (EELV) et La France Insoumise. Sa tête de liste écologiste Antoine Maurice est donnée à 25%, soit 11 points de plus que la liste Une Nouvelle Énergie menée par Nadia Pellefigue (PS, PRG, PC et UNE).

Pierre Cohen sous les 10%

À la poursuite de ce trio de tête, le candidat du Rassemblement National, Quentin Lamotte n'aurait que 7 % des voix et ne pourrait donc pas se maintenir pour le second tour du 22 mars. Un échec pour celui qui souhaite ramener des élus au Conseil municipal de Toulouse. Mais c'est surtout l'un des principaux enseignements à tirer de ce sondage, où la perspective d'une triangulaire avec le maintien du RN n'est pas à exclure.

L'autre constat d'échec est pour l'ancien maire de Toulouse, de 2008 à 2014, Pierre Cohen. Celui qui a beaucoup œuvré les semaines précédentes pour l'union de la gauche (avec Nadia Pellefigue et Antoine Maurice), au point de partir en campagne seulement en début d'année 2020, ne récolterait que 7,5%.

Après ces poursuivants, le candidat soutenu par le MoDem, Franck Biasotto, n'obtient que 2% des votes, contre 1% pour Quentin Charoy (Parti animaliste), Francis Manaud (Debout La France) et Pauline Salingue (NPA). La liste Lutte ouvrière menée par Malena Adrada ferme la marche avec 0,5% des intentions de vote.

Pour espérer gagner, la gauche doit s'unir au second tour

L'autre leçon à tirer de ce dernier sondage, qui est plutôt une confirmation, est que la gauche devra s'unir dans tous les cas au second tour pour espérer déloger le maire sortant. En cas de maintient de la liste du Rassemblement National au second tour (et donc s'il fait plus de 10% au premier tour), celle-ci récolterait 6% des voix. Par ailleurs, Jean-Luc Moudenc obtiendrait 49% des votes contre 45% pour une liste d'union avec Pierre Cohen, Antoine Maurice et Nadia Pellefigue.

Mais dans le scénario d'un duel, au second tour, entre la liste Archipel Citoyen (Antoine Maurice) et celle Aimer Toulouse (Jean-Luc Moudenc), la première obtiendrait 46% des voix, contre 54% pour la seconde.

 

 

Par Pierrick Merlet

@PierrickMerlet

 

 

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Municipales à Toulouse. Franck Biasotto veut déplacer la future Tour Occitanie à Compans-Caffarelli

Municipales à Toulouse. Franck Biasotto veut déplacer la future Tour Occitanie à Compans-Caffarelli | Toulouse La Ville Rose | Scoop.it

L’ex-adjointe de Pierre Cohen Élisabeth Belaubre a rejoint Franck Biasotto pour les élections municipales 2020 à Toulouse

 

Candidat aux Municipales 2020 à Toulouse, Franck Biasotto veut déménager le projet de Tour Occitanie de Matabiau à la cité administrative de Compans-Caffarelli. Précisions.

 

Il se revendique comme le chef de file de « la liste écologiste des actions ». Candidat aux Municipales 2020 à la tête de « Toulouse belle et forte », Franck Biasotto, l’adjoint au maire désormais sans délégation (ex-LREM, soutenu par le MoDem), a présenté mardi 4 février 2020 ses priorités pour l’écologie et le développement durable dans la Ville rose.

Rejoint par l’ex-adjointe Élisabeth Belaubre

Pour ce faire, il s’est attaché les services d’un électron libre de l’écologie toulousaine : Élisabeth Belaubre. L’ex-adjointe de Pierre Cohen, candidate aux Municipales 2014 (2,42 % au premier tour), aura donc la mission de « défendre les couleurs vertes dans cette liste ». L’intéressée a précisé mardi que Franck Biasotto l’avait accueilli à bras ouverts… après qu’elle ait sollicité Jean-Luc Moudenc en ces termes : « Si tu veux me prendre dans ton équipe, je te donne trois projets ». Mais toujours d’après Élisabeth Belaubre, « je les lui ai présentés, il a réfléchi et a dit non ». Elle a donc frappé à la porte d’à côté…

 

Lire aussi : Municipales à Toulouse. Franck Biasotto : « Pas un projet contre Moudenc mais pour les Toulousains »

Haro sur « la Tour Moudenc »

Parmi les propositions phares de Franck Biasotto et de sa liste Toulouse Belle et Forte sur le front du développement durable, une en particulier devrait faire du bruit : celle d’ériger la fameuse Tour Occitanie – « ou Tour Moudenc », raille Franck Biasotto – ailleurs dans la Ville rose.

Le permis de construire de ce gratte-ciel de 150 mètres, qui sera construit par la compagnie de Phalsbourg, un promoteur privé, a été délivré à l’été 2019, avant d’être attaqué par des opposants au projet en décembre. Mais le projet, près de la gare SNCF, est plus que jamais sur les rails. Et si le début du chantier est imminent, l’ex-allié de Jean-Luc Moudenc parti en dissidence, s’est engagé à « rouvrir le dossier » s’il était élu au Capitole.

Déménager la Tour à Compans-Caffarelli

Franck Biasotto considère que l’implantation à Matabiau n’est pas opportune :

Mettre une tour à cet endroit-là, avec d’un côté l’Arche Marengo, de l’autre un bâtiment du XIXe siècle, en l’occurence la gare, ce n’est pas adapté. La tour pourrait être mieux placée.

Le candidat ne conteste pas pour autant l’intérêt du projet, mais estime « qu’un tel geste architectural mériterait une vraie esplanade ». Franck Biasotto suggère donc de déplacer le projet sur le site de « la cité administrative », qui va déménager de Compans-Caffarelli à Jolimont fin 2023. Avec l’idée de doter cette future tour de Compans d’un « parvis généreux, entouré de forêts urbaines ». Pour Franck Biasotto, ce serait une belle occasion pour « donner une dynamique nouvelle au quartier, pour rénover et revoir l’aménagement urbain, de Compans à Arnaud-Bernard ». Simple coup marketing, ou véritable projet d’urbanisme ? Le candidat n’a pas, pour l’heure, développé davantage les contours de son projet.

 

Lire aussi : Toulouse : adieu le centre-ville, la cité administrative attendue à Jolimont fin 2023

Pots de fleurs au Capitole, navettes fluviales sur la Garonne

Au-delà de ce projet, Franck Biasotto s’est posé en chantre de « l’écologie duplicable et réaliste », à rebours, dit-il, d’une « écologie idéaliste ». Et de faire allusion à Jean-Luc Moudenc :

Beaucoup se disent écologistes et ne vont pas au bout du raisonnement. Quand il faut passer à l’acte, y’a moins de monde !

L’élu revendique l’idée « d’amener de la végétalisation sur la place du Capitole », où il compte « mettre des arbres dans des pots » afin de « créer de l’ombre en ville ». Autre idée forte : « créer des navettes fluviales à l’année sur la Garonne, rive gauche et rive droite », pour « valoriser l’ensemble des berges » du fleuve.

Il veut par ailleurs « mener de gros chantiers de rénovation énergétique des bâtiments publics », développer le compost collectif, faciliter le tri sélectif, réorganiser le ramassage des ordures ménagères…

Une « offre complémentaire » de transports 

Franck Biasotto juge qu’il faut « repenser le réseau » de transports en commun, en développant une « offre complémentaire ». Il affirme vouloir doter Toulouse aussi bien du RER toulousain, que de la troisième ligne de métro « avec desserte de l’aéroport », et « de microbus électriques »… Une idée que revendiquait, en 2014, Élisabeth Belaubre. De même, il entend bâtir un « réseau métropolitain du vélo, en travaillant avec l’association 2 Pieds 2 Roues ». Et enfin « défendre un moratoire pour les vols de nuit entre minuit et 6 heures du matin ».

Sans oublier trois idées phares, repêchées chez Élisabeth Belaubre : « Développer l’agriculture urbaine et périrubaine durable » en recréant une « ceinture maraîchère », assurer des repas 100 % bio dans les cantines scolaires, et « mettre à portée de tous les enfants la formation musicale à l’école pendant le temps périscolaire ».

Le tout, assure enfin Franck Biasotto, « sans hausse d’impôt ».

 

Lire aussi : Toulouse. Faut-il réduire la place de la voiture en ville ? La position des candidats aux Municipales

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Moi, maire de Toulouse #02

Moi, maire de Toulouse #02 | Toulouse La Ville Rose | Scoop.it

Boudu a proposé aux candidats aux Municipales de Toulouse de se plier à l’exercice de l’anaphore. Cette semaine, Quentin Lamotte du Rassemblement National.

 

« Moi, Maire de Toulouse, je protègerai les Toulousains.

Moi, Maire de Toulouse, la justice et l’intérêt général guideront chacune de mes décisions.

Moi, Maire de Toulouse, je ne tolèrerai pas les incivilités, la délinquance ou la violence.

Moi, Maire de Toulouse, je réaliserai (enfin !) une ligne de transport directe entre la gare Matabiau et l’aéroport de Toulouse-Blagnac.

Moi, Maire de Toulouse, je créerai un parc de 3 hectares en plein cœur de ville.

 

Moi, Maire de Toulouse, je nettoierai la ville afin qu’on n’entende plus parler de la saleté de Toulouse.

Moi, Maire de Toulouse, je respecterai l’identité architecturale toulousaine et je construirai des quartiers en harmonie avec leur environnement.

Moi, Maire de Toulouse, je lutterai contre l’échec scolaire en proposant des cours du soir aux écoliers.

Moi, maire de Toulouse, je soutiendrai le localisme en proposant 50 % de produits bio et locaux dans nos cantines.

 

Moi, Maire de Toulouse, je rendrai hommage à Dominique Baudis en lui consacrant une avenue.

Moi, Maire de Toulouse, je ne mènerai pas la politique de François Hollande même si votre exercice journalistique rappelle sa célèbre anaphore ! »

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Municipales à Toulouse. Franck Biasotto veut relier la 3e ligne de métro à l'aéroport, quitte à la retarder

Municipales à Toulouse. Franck Biasotto veut relier la 3e ligne de métro à l'aéroport, quitte à la retarder | Toulouse La Ville Rose | Scoop.it

Franck Biasotto, tête de liste « Toulouse Belle et Forte », avec Marthe Marti, ex-élue Modem.

 

Jeudi 20 février 2020, Franck Biasotto, tête de liste de Toulouse Belle et Forte, a présenté son programme en matière de transports et dévoilé les 71 noms de sa liste.

 

Jeudi 20 février 2020, Franck Biasotto, la tête de liste « Toulouse Belle et Forte », a présenté ses orientations en matière de transports et de mobilités dans l’optique des élections municipales de mars 2020. 

 

Résultats municipales 2020 Toulouse

Résultats des précédentes disponibles.

Priorité : desservir l’aéroport en métro

Si l’ancien président de Toulouse Métropole Habitat et ex-maire de quartier du Grand Mirail ne promet pas la révolution par rapport aux projets en cours, il a expliqué sa volonté de retoucher certains dossiers. Le premier d’entre eux est la 3e ligne de métro. Pour le candidat, il faut impérativement – et prioritairement – desservir directement l’aéroport Toulouse-Blagnac :

Un maillage de transports en commun plus efficace et l’attractivité de la métropole passent par là. Je remarque d’ailleurs que je suis le seul à proposer cette modification de tracé et aucune rupture de charge. C’est du bon sens. L’aéroport, c’est dix millions de passagers en 2019. On se doit d’avoir une ambition et une vision.

Lire aussi : Toulouse. Avis favorable pour la troisième ligne de métro, malgré quelques réserves

Abandon de la boucle nord du métro

Pour financer cette liaison – estimée à 180 millions d’euros en 2015 et même à 250 millions d’euros selon Jean-Luc Moudenc en 2017 -, Franck Biasotto propose d’abandonner la boucle nord de la 3e ligne vers La Vache, qui coûte, selon les chiffres du Conseil scientifique, près de 200 millions d’euros. « Le tracé devra également passer par la Manufacture des Tabacs », appuie Franck Biasotto.

 

Lire aussi : Mise en place du « tramway express » vers l’aéroport de Toulouse : ce qui va changer pour les usagers

 

« J’assume un report de la réalisation de la ligne »

Mais revoir le tracé engendrerait un retard du projet, qui a, rappelons-le, été déclaré d’utilité publique par le préfet début février. Le candidat assume le scénario. « Nous pensons que la collectivité doit faciliter la vie des entreprises. Nous assumons donc un retard de quelques mois dans la réalisation de la ligne », détaille-t-il. Franck Biasotto évoque un calendrier de réalisation pour fin 2028 (quand Tisséo revendique une mise en service en 2025, ndlr). La tête de liste a critiqué à nouveau une « manoeuvre » de Tisséo et de Jean-Luc Moudenc, « qui ont volontairement décalé l’enquête environnementale après les élections ».

 

Prolongement de la ligne A vers Francazal

Autre projet que l’ancien élu de Jean-Luc Moudenc veut « étudier à terme » : le prolongement de la ligne A du métro jusqu’à Francazal. « C’est là-bas que se construit le centre des transports du futur », indique Marthe Marti (Modem), n°6 sur la liste et ancienne maire de quartier de Casselardit et Grande-Bretagne.

 

RER toulousain, cohabiter tous les modes…

Les autres grandes lignes du projet sont la création d’un RER toulousain, la gratuité des transports pour les seniors dont le revenu mensuel est inférieur à 1219 euros nets/mois, la résorption des « discontinuités du réseau cyclable » et « leur mise en sécurité », l’accélération du Réseau express vélo (Rev) et des 13 nouvelles pistes cyclables – un schéma voté en Conseil syndical de Tisséo en 2019 -, la maîtrise et l’organisation des déplacements en trottinettes électriques et gyropodes… « La cohabitation ne marche pas dans les rues, comme rue Alsace-Lorraine ou rue Pargaminières. Il faut mettre sur la table le sujet des sens uniques », pousse Marthe Marti. « En tout cas, moi, je ne monte pas sur un vélo à Toulouse ! Il y a trop d’obstacles », insiste Franck Biasotto.

Lire aussi : Toulouse aura son Réseau express vélo, voici les nouvelles pistes cyclables qui vont être créées

Création de minibus électriques

Autre idée : la création de minibus électriques dans les quartiers pas forcément desservis par le métro. Des navettes qui seraient payantes, et un service qui serait inclus dans l’abonnement Tisséo. Une idée qui porte la griffe d’Élisabeth Belaubre, n°4 sur la liste. Cette dernière, ancienne adjointe de Pierre Cohen entre 2008 et 2014, avait proposé « la création de 60 lignes de microbus » en 2014 au sein de sa liste « Rassemblement citoyen ». Aujourd’hui sans étiquette, elle a eu l’aval de Franck Biasotto pour porter à nouveau cette idée.

Routes : priorité à l’achèvement de la rocade Arc-en-ciel

Côté routier, les colistiers de Toulouse Belle et Forte veulent revoir l’ordre des projets prioritaires inscrits au Plan d’aménagement routier métropolitain (Parm). Voici les intentions de Franck Biasotto en la matière :

Le Parm, c’est 1,8 milliard d’euros d’investissement. Il faudra traiter les priorités. Pour nous, il s’agit notamment de la continuité de la rocade Arc-en-ciel, à l’ouest et la remise en état de beaucoup de routes dégradées.

Lire aussi : CARTE. Voici les projets routiers pour mettre fin aux bouchons à Toulouse et dans la métropole

Enfin, le député Modem Jean-Luc Lagleize a évoqué le grand contournement de Toulouse. Idée enterrée en 2007 mais remise sur la table ces dernières années par Jean-Luc Moudenc. L’élu a vivement critiqué le maire sortant de Toulouse suite à la réponse faite à sa question par le gouvernement :

Le Grand contournement est abandonné depuis juillet 2017 et aucun élément nouveau ne permet d’ouvrir le dossier. C’est ce qu’a clairement répondu Emmanuelle Wargon (secrétaire d’Etat à la Transition écologique, ndlr)

Lire aussi : Nouvelle rocade à l’Ouest, « étoile ferroviaire » : des projets relancés pour désengorger Toulouse

 

Les colistiers Toulouse Belle et Forte organisent leur grand meeting d’avant premier tour jeudi 5 mars 2020 au centre de congrès Pierre Baudis, à Compans-Caffarelli.

 

Anthony Assemat

Jacques Le Bris's insight:

Les 71 noms de la liste

Franck Biasotto a également présenté sa liste complète, qu’il avait déjà partiellement dévoilée ces dernières semaines. Voici, dans l’ordre, les 71 noms de sa liste pour les élections municipales 2020 à Toulouse :

  • 1. Franck Biasotto (agent immobilier et ancien adjoint au logement de Jean-Luc Moudenc entre 2014 et 2020)
  • 2. Sylvie Rouillon Valdiguié (consultante marketing et ancienne adjointe au tourisme)
  • 3. Jean-Luc Lagleize (député Modem de la 2e circonscription de Haute-Garonne
  • 4. Elisabeth Belaubre (biologiste retraitée)
  • 5. Jacques Picard (chef d’entreprise)
  • 6. Marthe Marti (assistante de direction, ex-maire de quartier de Casselardit)
  • 7. Jérôme Sion (ostéopathe)
  • 8. Nathalie Dupont-Ricard (avocate)
  • 9. Philippe Gabarrou (agent de voyage)
  • 10. Françoise Roncato (représentante, ex-maire de quartier des Izards)
  • 11.Karim Rahhaoui  (chef d’entreprise)
  • 12. Fatiha Bazini n(photographe)
  • 13. Julien Boscherie (agent immobilier)
  • 14. Jacqueline Winnepenninckx-Kieser (conseillère départementale Modem et ex-élue dans la majorité de Jean-Luc Moudenc)
  • 15. François Beglin (avocat retraité)
  • 16. Anne Assouline (sage-femme retraitée)
  • 17. Damien Verbiguié (éducateur spécialisé)
  • 18. Nathalie Capdevielle (gérante de société évenementielle)
  • 19. Mamadou Camara, alias le rappeur Dadoo (rappeur et compositeur)
  • 20. Martine Soula (cadre de la Chambre des métiers)
  • 21. Elvis Dessaint (opticien)
  • 22. Bochra Bensaïd (experte RH)
  • 23. Julien Roumagnac (restaurateur)
  • 24. Anne-Marie Rémy (professeur de français)
  • 25. Michael Dejean (chef d’entreprise)
  • 26. Lisa Flores (juriste)
  • 27. Cédric Roux (informaticien)
  • 28. Aouicha Abid (salarié)
  • 29. John Clifton (directeur d’école de tourisme)
  • 30. Patricia Boldrini (avocate)
  • 31. Thomas Pedoussaut (informaticien)
  • 32. Caroline Mura (juriste)
  • 33. Laurent Carmona (directeur commercial)
  • 34. Juliana Bastos (ancienne soliste du Ballet du Capitole)
  • 35. Audric Martin-Cocher (étudiant en droit)
  • 36. Laurence Guenin (agent immobilier)
  • 37. Pascal Boussemart (cadre bancaire)
  • 38. Inès Bedeoui-Raffarin (étudiante en droit)
  • 39. Guillaume Perrutel (ingénieur)
  • 40. Sophie Breton (commerçante)
  • 41. Laurent Esquenet (attaché parlementaire)
  • 42. Emilie Alemoka Ayoung (productrice audiovisuelle)
  • 43. Eric Vivès (ambulancier)
  • 44. Dominique Vieu (journaliste-essayiste)
  • 45. Laurent Ceyrat (technicien)
  • 46. Sylvie Dorléac (professeur de sport)
  • 47. Jean-Pierre Labadie (retraité de la fonction publique)
  • 48. Lucie Egea (avocate)
  • 49. Philippe Orillac (directeur marketing)
  • 50. Martine Duperray (médecin anesthésiste à la retraite)
  • 51. Stéphane Guibert (conseiller immobilier dans le secteur bancaire)
  • 52. Jeanine Cantareuil (infirmière retraitée)
  • 53. Boris Charles (chef d’entreprise)
  • 54. Christine Mimiague (proviseur de lycée)
  • 55. Mohamad Yiad Al Midani (agent immobilier)
  • 56. Lydie Porte (médecin)
  • 57. Serge Girouy (retraité de la fonction publique)
  • 58. Christelle Subra (commerciale)
  • 59. Jean Haas (cadre bancaire retraité)
  • 60. Colette Sirven (gérante de société à la retraite)
  • 61. Antony Bouteiller (ingénieur)
  • 62. Agathe Ville (sans profession)
  • 63. Denis Lecoq (gérant de société)
  • 64. Christine Laurens (médecin pneumologue)
  • 65. Marc Rousselle (sans profession)
  • 66. Colette Bielle (secrétaire à la retraite)
  • 67. Xavier Caunes (infirmier libéral)
  • 68. Belma Bedir (intérimaire)
  • 69. Alain Dallochio (cadre commercial à la retraite)
  • 70. Josiane Chaudet (aide familiale indépendante)
  • 71. Nicolas Thoumin (commerçant)
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Toulouse. Municipales 2020 : les Touloulains ! de la liste Archipel citoyen

Toulouse. Municipales 2020 : les Touloulains ! de la liste Archipel citoyen | Toulouse La Ville Rose | Scoop.it

Les fiches des 100 candidats évalués pour obtenir les 69 noms de la liste Archipel citoyen aux élections municipales de Toulouse en mars 2020.

 

Le collectif Archipel citoyen est le premier à dévoiler sa liste à Toulouse, en vue des prochaines élections municipales de mars 2020. Après deux jours d'évaluations et de synthèse, une liste de 70 noms a été constituée. Elle comporte 35 femmes et 35 hommes, dont neuf candidats tirés au sort. Le nombre de colistiers devant être de 69 personnes à Toulouse, l'un d'entre eux devra encore être éliminé. Leur ordre sur la liste et le nom de la personne qui la conduira seront connus ultérieurement. En attendant cette nouvelle étape, le collectif a résisté aux tensions internes et aux ambitions des uns et des autres.

 

30 femmes

Ont été choisies à l'issue des évaluations : Amini Leila, Bleuse Michèle, Bocktaels Kiesgen Françoise, Cabanes Hélène, Cardin Céline, Cassagne Marie-Pierre, Chauveau Véronique, Collongeon Circé, Dujardin Claire, Fernandes Lisa, Flies Florence, Fromont Nathalie, Honvault Caroline, Jeandel Catherine, Laffitte Karine, Lambert Tiphaine, Laporte-Vergnes Maya, M. Baye Jessica, Magdo Hélène, Martin Corinne, Maurin Odile, Moinet Kristel, Mukabucyana Julienne, Peyre Sarcos Martine, Renaud Clémentine, Roby Agathe, Scampa Victoria, Stratonovitch Cécile, Thebault Christel, Verniol Gisèle.

 

31 hommes

Retenus après les évaluations : Artigue Romain, Castello Pascal, Cujives Romain, Ducassé Jean-Louis, Eddi Emmanuel, El Arch Jamal, Escale Nicolas, Favre Ludovic, Gauthier Stéphane, Gazzera Olivier, George Jonas, Grimaud Aurélien, Guignard Sylvain, Jammes Romain, Juston Pierre, Kaluszynski Michel, Laclau Mikael, Le Texier Maxime, Lucas Pierre, Marechau Dominique, Maurice Antoine, Maury Nicolas, Maury Patrick, Molina Daniel, Nakache Pascal, Petiot Jean-Paul, Piquemal François, Sellin Jean-Christophe, Simon François, Valadier Jean-Charles, Vautelin Sébastien.

9 personnes tirées au sort

Burtin Laurent Luc, Haboularab Hanane, Clauzel Julien, Lombard Violaine, Deheurle Aymeric, Muti Dominique, Hazan Julien, Taleb-Bonnet Jacqueline, Voiron Agathe.

«Archipel Citoyen fait la démonstration qu'il est possible de réunir les mouvements citoyens, les partis politiques et la société civile autour d'une démarche commune de constitution d'une liste, de valeurs qui rassemblent et d'une co-construction programmatique», indiquent les représentants du collectif. «Ensemble, nous sommes prêts et conscients de la responsabilité qui nous incombe à faire gagner notre démarche démocratique aux élections municipales de mars 2020, pour Toulouse écologique, citoyenne et solidaire».

Prochaine étape, la désignation de la tête de liste qui promet encore de longues heures de négociations.

 

Jean-Luc Martinez

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Toulouse. Vers l'inversion de la circulation le long du canal du Midi pour en faire un "boulevard vert"

Toulouse. Vers l'inversion de la circulation le long du canal du Midi pour en faire un "boulevard vert" | Toulouse La Ville Rose | Scoop.it

Le projet imaginé par Joan Busquets dès 2017 prévoit de « reconquérir » les berges du canal du Midi et surtout d’inverser les sens de circulation autour du canal comme le montre cette voiture remontant depuis le pont Guilhemery vers la gare Matabiau, en empruntant une voie où l’on roule actuellement en sens inverse.

 

Cela constituerait un important changement des habitudes des automobilistes : l'inversion des sens de la circulation routière est pourtant bien à l'étude à Toulouse. Où en est-on ?

 

À l’horizon 2030/2035, les berges du canal du Midi au centre-ville de Toulouse pourraient constituer en partie l’un des cinq grands « parcs » que la Métropole veut valoriser sur son territoire. C’est l’une des ambitions développées dans le Plan Guide présenté par le président de Toulouse Métropole, Jean-Luc Moudenc, lundi 11 mars 2019.

 

Lire aussi : Toulouse. Cinq grands parcs bientôt créés pour végétaliser la ville

 

« Trop de voitures » circulent au bord du canal

Compte-tenu de l’état dans lequel se trouve le canal du Midi en avril 2019, le chemin promet d’être long et ardu. Un chemin qui a en vérité commencé depuis plusieurs années, non seulement avec les premières transformations en cours aux abords de la gare Matabiau, mais aussi par une réflexion sur le long terme visant à valoriser la voie d’eau, depuis le port de l’Embouchure jusqu’au pont des Demoiselles.

C’est l’urbaniste en charge de transformer le centre-ville, Joan Busquets, qui mène ce travail sur un constat qu’il a posé dès son arrivée à Toulouse au début des années 2010 :

Le canal dans la ville est trop lié à l’usage de la voiture. C’est un espace que l’on peut améliorer, mais sa reconversion implique une vision globale de son environnement, de façade à façade.

Faire « un boulevard vert »

Un travail qui l’a amené à poser sur la table une ambition, comme il l’expliquait à Actu Toulouse au début de l’année 2017 :

L’idée finale serait de faire un boulevard vert qui ferait un lien entre les différents parcs de Toulouse, celui de l’Embouchure, celui de Compans, l’espace Raynal qui va être créé près de Matabiau, les ramblas de Jean-Jaurès et enfin le Grand Rond.

Reconquérir les berges

L’urbaniste avançait alors toute une série de mesures visant à permettre, sur le moyen et long terme, de reconquérir les berges, de supprimer certaines voies de circulation et d’aménager de nouveaux espaces publics : élargissement des trottoirs, suppression des trémies routières (ces voies qui permettent d’éviter certains embranchements) situées le long du canal permettant de créer des jardins sur les berges, création de nouvelles liaisons avec les quartiers environnants et aménagement de terrasses.

 

Lire aussi : Terrasses sur berges, circulation inversée : le projet pour le canal du Midi, à Toulouse

 

Des pistes susceptibles d’être réalisées dans les 15 ans qui viennent, mais qui nécessitent de faire baisser le trafic automobile le long du canal du Midi. Et pour faire baisser la circulation, notamment de transit, sur les berges du canal, Toulouse Métropole étudie l’inversion des sens de circulation sur les berges. Dans ce cas de figure, les voitures qui arriveraient depuis le pont des Demoiselles remonteraient le canal du Midi par la rive droite en passant par le parvis historique de la gare Matabiau. Celles qui déboucheraient depuis le port de l’Embouchure passeraient notamment juste devant le Conseil départemental.

Couper le trafic de transit

Cela demande une réflexion sur le plan global de circulation en ville, indiquait à Actu Toulouse Joan Busquets.

Actuellement, cette réflexion est activement menée et elle pousse la mairie de Toulouse à réorganiser la circulation dans certains quartiers faubourg, particulièrement exposés à ce trafic de transit avec pour objectif de « rendre la traversée de ces quartiers par les non-résidents plus difficile », dixit l’élu en charge de la circulation à la mairie de Toulouse, Jean-Michel Lattes. Pour ce faire, elle est en train d’inverser le sens de certaines rues.

 

Lire aussi : Toulouse veut empêcher les automobilistes de prendre des raccourcis dans les quartiers

La mairie « regarde tous les enjeux »

À moyen terme, elle pourrait faire de même avec cet axe de transit important que constituent les voies sur berges du canal du Midi. Mais Jean-Michel Lattes se veut prudent :

On travaille sur un plan de circulation entièrement rénové autour du canal du Midi, car le sens de circulation que l’on connaît n’est pas logique. Ces voies supportent une circulation trop importante. Mais nous le faisons en regardant tous les enjeux. Inverser les sens de circulation autour du canal, du pont des Demoiselles au port de l’Embouchure, cela impactera en effet toute la circulation du centre-ville et notamment la circulation dans les rues qui débouchent depuis les quartiers limitrophes au canal.

Le premier adjoint au maire de Toulouse poursuit :

Cela a du sens, mais nous ne sommes pas dans l’urgence. C’est une mutation de long terme et un projet qui ne se fera pas dans le cadre de ce mandat. Il ne faut pas se précipiter et à ce titre, j’ai toujours en tête la façon dont l’arrivée du tramway sur le pont Saint-Michel a produit de plus gros bouchons sur ce secteur. Parfois, en voulant améliorer la situation, on peut créer des phénomènes qui n’améliorent pas la vie des gens.

Un projet pour après 2020

D’ores et déjà, le parvis en cours d’aménagement devant la gare Matabiau a été imaginé de telle façon que la circulation puisse y être inversée. « Nous avons réfléchi à un aménagement du parvis tel qu’il puisse être réversible quand l’inversion du sens de circulation que nous envisageons à moyen terme sera effective », expliquait en effet Joan Busquets à Actu Toulouse.

Un chantier que ce dernier pourrait être amené à élargir à toutes les berges du canal du Midi dès après 2020. Le 1er avril 2019, Jean-Luc Moudenc, « très satisfait du travail mené par Joan Busquets », s’est en effet dit tout à fait favorable à prolonger le contrat de l’urbaniste, « si celui-ci le désire aussi », et bien évidement dans le cas où lui-même serait reconduit en 2020 pour un nouveau mandat.

 

David Saint-Sernin

Jacques Le Bris's insight:

Gentrification

 

Si on veut rendre difficile l'afflux des usagers de la ville, pourquoi y concentrer les administrations  et ainsi forcer les Citoyens de s'y présenter ?

 

Comme le centre de gravité de l'Occitanie est désormais du côté de Castres, il serait logique d'y délocaliser toutes les administrations, ainsi la Bourgeoisie de Toulouse serait plus tranquille.

 

Jadis on créait des Parcs d'attraction, Toulouse innove avec ce projet qui a pour but de verdir la Ville Rose en la transformant en un parc d'exclusion du bas peuple déjà repoussé vers les campagnes.

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La République en Marche veut aussi penser le quotidien et le local - 15/05/2018

La République en Marche veut aussi penser le quotidien et le local - 15/05/2018 | Toulouse La Ville Rose | Scoop.it

Jean-François Portarrieu, Pierre Castéras, Corinne Vignon et Pierre Cabaré ont lancé, hier, «le conseil des territoires».

 

«Un projet, un calendrier, une méthode de travail»... Qu'on se le dise, le mouvement de La République en Marche (LREM) n'est pas une mode politique hors-sol. Et les macronistes entendent bien prendre racines au plus près du terrain et des citoyens dans la perspective des futures échéances locales, à commencer par les élections municipales de 2020.

 

En Haute-Garonne, Pierre Castéras, le référent départemental, a lancé, hier, le conseil des territoires, qui se proposent de fédérer élus de base, membres de la société civile, chefs d'entreprise, associatifs ou simple contribuables pour réfléchir à «une politique du réel au plus près des préoccupations des gens». Il s'agit de faire d'abord un état des lieux et voir «ce qui ne fonctionne pas, sans jeter la pierre à qui que ce soit», précise-t-il, pour définir «des lignes de force et d'action» autour de bassins de vie et de projets locaux embrassant aussi bien l'économique et le social que la culture», dans un département aux réalités sociologiques très diverses. «Nous avons un devoir d'impertinence, nous avons vocation à parler avec tout le monde et à être présents partout», prévient Pierre Castéras, qui revendique pour LREM «une vision sur l'aire urbaine de Toulouse». Avec déjà une pointe de critiques. «La métropole toulousaine est la seule en France à être éclatée en trois intercommunalités, note le député Jean-François Portarrieu, c'est absurde. Le débat et les guerres de clans sur le prolongement de la ligne B du métro est symptomatique de ces dysfonctionnements. Actuellement, des communes dont les habitants travaillent dans l'aire urbaine ne profitent pas de ses propres dispositifs, déplore-t-il»...Faudra-t-il aller jusqu'à la fusion du département et de la métropole comme cela s'est fait à Lyon ? «C'est en tout cas la cap fixé par Emmanuel Macron», rappelle le député, qui n'a pas oublié que 2020 sera aussi l'année d'une première électorale avec l'élection du président de la métropole au suffrage universel. «Notre ADN, c'est de dire la vérité que ce soit sur la fiscalité ou l'organisation des collectivités, souligne Pierre Castéras. Avec l'ambition de faire «émerger des talents, en même temps que des programmes», insiste La députée Corinne Vignon. Quant à la tentation du Capitole, pas question pour l'heure de parler de personnes, même si le nom de Nicole Belloubet, la garde des Sceaux et ex-conseillère municipale, fait déjà briller quelques regards. «Ce qui nous importe, c'est de faire émerger un projet et une cohérence sociale et territoriale», martèle Pierre Castéras. Et quid de Jean-Luc Moudenc, l'actuel maire de Toulouse présenté comme «macroncompatible» à Paris ? «Ce sera à lui de se prononcer et de dire s'il adhère à notre démarche»...

 

Gilles-R. Souillés
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Municipales : Moudenc relance sa campagne par un "meeting"

Municipales : Moudenc relance sa campagne par un "meeting" | Toulouse La Ville Rose | Scoop.it

Jean-Luc Moudenc, candidat à sa réélection aux élections municipales à Toulouse, veut mobiliser les abstentionnistes du 1er tour.

 

 

Le maire sortant de Toulouse, Jean-Luc Moudenc, a repris pleinement son costume de candidat à sa réélection mercredi 3 juin, en tenant une conférence de presse au milieu d'une terrasse d'un bar toulousain face au Capitole. Une manière pour lui de remobiliser son électorat qui lui a fait défaut au 1er tour, le mettant ainsi en difficulté face à Archipel Citoyen. Contrairement à son adversaire, il ne change pas son projet pour s'adapter à la crise sanitaire mais le candidat a dessiné trois priorités. Les détails.

 

Avec le Capitole en arrière plan, au milieu d'une terrasse d'un réputé bar de la Ville rose bondé de Toulousains, derrière un pupitre équipé de micros, le décor pouvait-il être plus parfait ? C'est dans cette mise en scène que le maire sortant de la ville et candidat à sa réélection, Jean-Luc Moudenc, a tenu une "déclaration solennelle de second tour des élections municipales", mercredi 3 juin. Une manière pour lui de contourner l'interdiction des réunions publiques et surtout "mettre en garde les Toulousains" contre une "union bancale, imparfaite et insincère", menée par l'EELV Antoine Maurice.

 

Lire aussi : Municipales : comment la gauche a obtenu laborieusement son union à Toulouse

 

"Le 28 juin, votre vote sera bien plus important que d'habitude pour une élection municipale (...) Parce que l'alternative proposée inclut des forces d'extrême-gauche particulièrement dangereuses, dont je dénonce le silence complice face aux violences (en référence aux diverses manifestations qui ont impacté notamment les commerçants ces derniers mois dans le centre-ville de Toulouse, ndlr)", a-t-il lancé.

Après plusieurs autres sorties médiatiques récentes, la stratégie de Jean-Luc Moudenc est claire : jouer sur la peur et la crainte causée par certaines forces composantes d'Archipel Citoyen pour mobiliser son électorat.

"Je lance un appel à vous, abstentionnistes du 1er tour, pour que vous soyez cette fois-ci au rendez-vous du vote décisif, maintenant que le risque du virus est derrière nous", avant de déclarer quelques minutes plus tard dans une séquence de questions-réponses : "nous avons étudié le taux d'abstention de chaque bureau. Nous allons aller chercher les abstentionnistes (...) L'électorat qui est traditionnellement à nos côtés nous a fait particulièrement défaut au 1er tour", admet l'élu sortant.

Jean-Luc Moudenc s'est exprimé au milieu des Toulousains.

 

 

Il est vrai que le 15 mars dernier, Toulouse a enregistré un record de participation historiquement bas, enregistré à 36,6%. Des statistiques qui avaient plongé le camp du maire sortant en grande difficulté face à une gauche qui préparait alors l'union de ses trois listes, qui avaient récolté un total de 52% des voix. Devant cette situation inconfortable, Jean-Luc Moudenc avait alors déclaré que l'élection "était faussée" par l'épidémie qui montait à une vitesse grand V dans le pays.

Un programme inchangé mais des priorités

Contrairement à la liste d'Archipel Citoyen qui entend améliorer son programme pour tenir compte de la crise sanitaire qui devient progressivement une crise social et économique, la liste Aimer Toulouse n'entend pas adopter une stratégie similaire.

"Notre projet du 1er tour reste valide. Mais la crise commande de prioriser, alors nous avons déterminé trois priorités pour lesquelles nous y consacrerons l'essentiel de nos efforts", explique Jean-Luc Moudenc.

Ce dernier érige ainsi en défi majeur du prochain mandat la question de l'emploi en misant sur l'innovation et la relance économique par les grands travaux.

"Nous construirons le projet le plus écologique de France, la troisième ligne de métro, qui va permettre la création de plusieurs milliers d'emplois sur plusieurs années. Nous obtiendrons la ligne à grande vitesse Toulouse-Bordeaux et nous construirons des routes adaptées à tous les modes de déplacement", lance le candidat.

Celui qui est notamment soutenu par LR et LREM entend également mettre "plus de santé dans tous les quartiers", grâce notamment à la réalisation d'un réseau de maisons de santé dans tous les quartiers de Toulouse. Dernière priorité, "renforcer l'ordre à Toulouse". Le candidat, s'il est élu compte ainsi intensifier les patrouilles de police municipale en renforçant ses effectifs et amplifier le réseau de caméras de vidéosurveillance. Ses trois priorités phares seront-elles suffisantes pour remobiliser son électorat ? S'il veut garder son écharpe, il le faudra. Un sondage dévoilé vendredi 29 mai donnait Archipel Citoyen en tête avec 52% des votes contre 48% pour le maire sortant. "Le résultat final est incertain", reconnaît-il.

 

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Municipales 2020 à Toulouse. Un duel Jean-Luc Moudenc - Antoine Maurice, les résultats du premier tour

Municipales 2020 à Toulouse. Un duel Jean-Luc Moudenc - Antoine Maurice, les résultats du premier tour | Toulouse La Ville Rose | Scoop.it

Le maire sortant Jean-Luc Moudenc affrontera Antoine Maurice au second tour des Municipales à Toulouse

Le maire sortant Jean-Luc Moudenc affrontera l'écologiste Antoine Maurice (Archipel Citoyen) au second tour des Municipales 2020 à Toulouse. Les résultats complets du premier tour.

Le duel attendu aura bien lieu. Le second tour des élections municipales 2020 – s’il n’est pas reporté, compte-tenu des conditions dantesques de ce premier tour, en pleine épidémie de coronavirus – opposera le maire sortant Jean-Luc Moudenc (36 %, LR, et soutenu par LREM) à l’écologiste Antoine Maurice (27 %, soutenu par EELV, la France Insoumise, des dissidents socialistes et des citoyens). 

Candidats et résultats municipales 2020 Toulouse

Résultats des précédentes disponibles.

En troisième position, finalement à plus de 18 %, la candidate socialiste Nadia Pellefigue a d’ores et déjà annoncé qu’elle appelait au rassemblement des forces de gauche au second tour, tout comme Pierre Cohen auteur de 5,69%.

Lire aussi : DIRECT. Élections municipales : suivez les résultats du premier tour à Toulouse et en Haute-Garonne

63,36 % d’abstention à Toulouse !

Ce premier tour a surtout été marqué par une très faible participation (36,64% de votants dans la Ville rose, contre 52,22 % en 2014), bien en-deça des chiffres au niveau national (45%).

Voici les résultats totaux du premier tour des élections municipales à Toulouse :

  • Jean-Luc Moudenc – Aimer Toulouse – 36,16 % 
  • Antoine Maurice Archipel Citoyen – 27,54 %
  • Nadia PellefigueUne nouvelle énergie pour Toulouse – 18,54 %
  • Pierre CohenPour la cohésion ! L’autre choix – 5,69 %
  • Quentin LamotteRassemblement toulousain – 4,32 %
  • Franck Biasotto Toulouse belle et forte – 2,95 %
  • Pauline Salingue Toulouse anticapitaliste – 1,53 %
  • Quentin Charoy Toulouse Animaliste – 1,51 %
  • Francis ManaudDebout Toulouse – 0,94 %.
  • Malena AdradaLutte ouvrière- faire entendre le camp des travailleurs – 0,46 %
  • Peov Chankiry Duch – En avant Toulouse – 0,14 %.
  •  Julian Menendez Gonzalez – Toulouse aux travailleurs, pas aux spéculateurs – 0,22 %

 

 

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Municipales : ce qu'il faut retenir du grand débat de La Tribune à Toulouse

Municipales : ce qu'il faut retenir du grand débat de La Tribune à Toulouse | Toulouse La Ville Rose | Scoop.it

La Tribune, en partenariat avec le Medef, a invité les six principaux candidats aux élections municipales de Toulouse à débattre autour de leurs projets, au sein de la TBS.

 

La Tribune a organisé au sein de TBS, jeudi 27 février, le premier Grand Débat d'avant premier tour des municipales qui aura lieu le 15 mars à Toulouse, en partenariat avec le MEDEF. Durant près de trois heures, Franck Biasotto, Pierre Cohen, Quentin Lamotte, Antoine Maurice, Jean-Luc Moudenc et Nadia Pellefigue ont débattu autour de leurs projets municipal et métropolitain, devant les acteurs de l'économie toulousaine autour de quatre thématiques (attractivité, mobilités, immobilier-urbanisme et fiscalité). Voici une liste (non exhaustive) des points à retenir, par candidat.

 

Franck Biasotto

  • Il veut construire 25 000 logements sociaux en 5 ans

La tête de liste de "Toulouse Belle & Forte", et ancien adjoint au maire de Toulouse en charge du Logement, veut amplifier la construction de logements sociaux à Toulouse. Selon lui, 82% de la population toulousaine est éligible à ce type de logements. Pour lui, c'est une nécessité pour répondre aux près de 40 000 demandes de logements sociaux en cours sur le périmètre de Toulouse Métropole.

"Dans le PLUi-H d'aujourd'hui, la maîtrise du foncier est inexistante. Il y a donc une urgence à le retravailler pour y remédier. Ce document prévoit la construction de 2 400 logements sociaux chaque année, mais il faut construire 25 000 logements sociaux d'ici 2025. De plus, je rappelle que les promoteurs sont un outil à qui le maire doit donner une feuille de route. On ne donne pas le territoire aux promoteurs", lance Franck Biasotto, qui veut également instaurer une politique d'accession à la propriété pour tous et à un prix maîtrisé.

Lire aussi : Municipales : Biasotto veut encourager la vente de logements sociaux à Toulouse

 

  • Faire un événement culturel majeur autour de l'aéronautique

Sur un autre registre, le candidat soutenu par le MoDem, veut faire un lien entre la filière aéronautique, qui fait la réputation de Toulouse, et la culture. Il souhaite mutualiser les différents lieux et structures culturels de la ville pour créer de nouvelles interactions et collaborations entre les deux univers.

"Nous n'avons pas porté la création d'un festival à Toulouse. Nous souhaitons donc créer un événement autour de la ville savante en réunissant tout le pôle d'attractivité, la Cité de l'espace et les secteurs spatial et aéronautique, pour valoriser l'industrie et mettre en relief la culture. Au delà de ça, nous voulons une culture éco-responsable, rayonnante et qui profite à tous", se projette l'ancien agent immobilier qui promet aussi la stabilité fiscale aux Toulousains et aux entreprises.

Lire aussi : Municipales : Biasotto veut encourager la vente de logements sociaux à Toulouse

 

Pierre Cohen

  • Report de la 3ème de ligne de métro au profit d'un réseau RER

L'ancien maire de Toulouse, de 2008 à 2014, porte publiquement un report de la troisième ligne de métro, qui devrait être livrée en 2025. Le membre du parti Génération-S veut favoriser d'autres mobilités, comme le tram, et déplacer la future ligne de métro, estimée à 2,7 milliards d'euros, au mandat 2026-2032.

"Nous sommes dans l'obligation de réduire les émissions de gaz à effet de serre, mais il n'est pas question d'interdire la voiture pour entrer en ville. Aujourd'hui, l'urgence c'est un RER, avec un circuit étoilé que nous avons la chance d'avoir. Les nouvelles mobilités, et plus particulièrement les micromobilités, comme la trottinette par exemple, sont aussi une alternative à la voiture. En 6 à 10 ans, nous devons transformer toute la ville en terme d'aménagements piétonniers et cyclables, afin que ces micromobilités puissent être une façon de laisser la voiture à la maison voire la vendre", avance la tête de la liste "Pour La Cohésion" qui veut déclarer l'urgence écologique une fois aux affaires.

Lire aussi : Municipales : Cohen promet un plan de réorganisation de l'espace urbain

  • Il veut élaborer une charte de l'aménagement, comme les deux autres candidats de la gauche

Comme Nadia Pellefigue et Antoine Maurice, Pierre Cohen souhaite mettre en place l'encadrement des loyers. Pour l'accompagner, il veut mettre fin, via une charte, à la gentrification de certains quartiers du centre-ville, ainsi qu'atténuer l'effet d'étalement urbain.

"La gentrification est le résultat de la construction d'immeubles luxueux qui changent fondamentalement la sociologie mixte et populaire que peuvent avoir certains quartiers, comme Saint-Cyprien, par exemple. Il est nécessaire que la puissance publique ait une vision sur la façon dont la ville doit évoluer. Il y a une sorte de colère, parfois légitime, des populations qui voient pousser des immeubles qui modifient sensiblement leur quartier et leur environnement", critique Pierre Cohen, qui veut davantage associer les habitants en amont de chaque projet d'urbanisme.

Lire aussi : Municipales : "Moudenc prépare la vente de Toulouse" pour Cohen

 

Le Grand Débat de La Tribune a réuni 500 personnes à TBS et plus de 7 000 ont suivi le live sur les réseaux sociaux (Crédits : Rémi Benoit).

Quentin Lamotte

  • Améliorer la propreté de Toulouse

Plutôt discret lorsqu'il s'agit de dévoiler son programme à la presse, le candidat du Rassemblement National a présenté sa politique d'attractivité pour Toulouse, lors du débat organisé par La Tribune et le MEDEF, basée sur trois piliers : le soutien aux commerces de proximité, notamment ceux du centre-ville affectés par les différents mouvements sociaux, développer le tourisme de loisirs et améliorer la sécurité et la propreté de Toulouse.

"La propreté et la sécurité participent fortement à l'image que nous renvoyons à l'extérieur. Il faut donner un environnement favorable à nos commerçants, qui n'attendent pas de nous des aides et des subventions, mais qu'on leur permette d'exercer leur profession dans de bonnes conditions. Il faut exiger de l'État une sécurité à Toulouse et un encadrement des manifestations (en demandant des effectifs de policiers nationaux supplémentaires, ndlr). De plus, je pense que l'on ne devrait pas fermer la ville à la voiture car le commerçant vit grâce aux clients des communes voisines qui viennent faire des achats à Toulouse", estime-t-il.

Lire aussi : Municipales : Quentin Lamotte (RN) veut plus de bio dans les cantines scolaires

 

  • Prolonger les lignes A et B du métro

Concernant les mobilités, Quentin Lamotte propose de changer le champ de réflexion autour du métro. Il souhaite mettre en place un réseau métropolitain qui ne s'arrête pas aux frontières de Toulouse, afin de lutter contre les embouteillages. D'après une étude de l'institut INRIX sortie en 2018, un Toulousain passe 130 heures en moyenne par an dans les bouchons. Un chiffre revu à la hausse, à 158 heures, par TomTom. La tête de liste du "Rassemblement toulousain" veut également réaliser une ligne de tramway directe entre la gare Matabiau et l'aéroport Toulouse-Blagnac.

"Il y a une absence de vision à long terme pour notre ville. La voiture, le vélo et les transports en commun doivent co-exister dans la Ville rose. Je propose de faire le prolongement de la ligne A sur les communes de l'Union et Tournefeuille et Aucamville pour la ligne B, en complément du prolongement qui est en cours vers Labège. Dans un second temps, le tramway aéroport-gare sera réalisé en prolongeant la ligne de tram T2 du terminus actuel, Palais de justice, jusqu'à la gare. Pour ce faire, je propose la couverture des voies ferrées entre la gare et l'avenue Camille Pujol, afin d'y faire passer le tramway", propose le candidat qui veut aussi mettre en place une police dans les transports en commun.

Antoine Maurice

  • Il n'arrêtera pas le projet de 3ème ligne de métro et propose une nouvelle gouvernance pour les transports

"Je ne serais pas le maire qui arrêtera le projet de la troisième ligne de métro", a déclaré Antoine Maurice au cours du débat organisé par La Tribune. Cependant, la tête de liste d'Archipel Citoyen admet que cette ligne de métro supplémentaire ne peut répondre seule aux besoins de déplacement des Toulousains. Il souhaite également réaliser quelques 1 000 kilomètres de pistes cyclables en plus dans la Ville rose, durant le mandat, afin d'encourager l'utilisation de ce moyen de transport doux. Ainsi, le candidat dont la liste est soutenue par Europe Écologie Les Verts et La France Insoumise, souhaite doubler le budget vélo pour passer de 25 millions d'euros à 50 millions par an.

"Nous engagerons un plan d'urgence de développement des bus, nous allons améliorer les lignes existantes et en créer des nouvelles. Par ailleurs, nous devons travailler à la décongestion de la ville à travers le RER toulousain, notamment en engageant une nouvelle gouvernance des transports qui fasse en sorte que toutes les collectivités se retrouvent dans une instance commune de gouvernance", propose-t-il.

Lire aussi : Municipales : Archipel Citoyen contre de futures grandes surfaces

 

  • Instauration d'une charte de l'aménagement "contraignante" pour les promoteurs

Comme certains de ses adversaires, Antoine Maurice défend l'élaboration d'une charte "exigeante" encadrant les pratiques des promoteurs immobiliers. Cette charte permettra de mettre au centre des enjeux la typologie, l'accessibilité, l'efficacité énergétique, l'utilisation de matériaux biosourcés, etc.

"Nous ne donnerons pas les permis de construire si la charte n'est pas respectée. Pour nous, il s'agit de mettre fin à ce qui se passe aujourd'hui, c'est-à-dire deux tiers des constructions qui ne sont pas destinées à des gens qui vont y habiter, des logements qui ne sont pas de qualité et qui ne répondent pas aux besoins des habitants".

Lire aussi : Municipales : Maurice promet un vote citoyen sur l'encadrement des loyers

 

Pendant près de trois heures, les candidats ont débattu autour de leur projet municipal et métropolitain pour Toulouse (Crédits : Rémi Benoit).

Jean-Luc Moudenc

  • Il promet d'étudier la possibilité d'une connexion directe entre le MEETT et l'aéroport

Le maire sortant et candidat aux élections municipales de Toulouse a défendu son bilan durant le débat de La Tribune. Interrogé sur le coût de 311 millions d'euros HT du futur parc des expositions et centre de conventions de Toulouse Métropole au Nord de Toulouse, Jean-Luc Moundenc voit cette infrastructure comme un élément d'attractivité de la Ville rose. Selon lui, à l'ouverture du MEETT, au mois de juin prochain, Toulouse va passer du 7ème au 3ème rang national en terme de capacité d'accueil des congrès. Le candidat soutenu par six formations politiques dont Les Républicains (LR) et La République en Marche (LREM), estime les retombées économiques de cet équipement à 230 millions d'euros par an pour le tissu économique toulousain.

Cependant, comment les différents congressistes, intervenants et public non toulousains accéderont à ce lieu depuis l'aéroport de Toulouse ? En raison d'une rupture de charge, le temps de trajet en transports publics est évalué à 40 minutes, ce qui peut être un point de réticence. Un vision que partage et soulève la tête de liste d'Aimer Toulouse.

"À l'entrée en fonction du MEETT, le prolongement du tramway sera opérationnel pour s'y rendre. Pour autant, la liaison directe avec l'aéroport est une question qui se pose. Nous allons renforcer la ligne de bus 30 de manière à réduire le trajet à 20 minutes. Par ailleurs, l'idée d'une liaison directe en tramway depuis l'aéroport fait l'objet d'une étude. C'est un investissement compris entre 80 et 100 millions d'euros et ce serait un avantage de mettre le MEETT à 5 minutes de l'aéroport, c'est dans ce sens là que nous travaillons", précise-t-il.

Lire aussi : Municipales : Moudenc aussi contre les vols de nuit (commerciaux)

 

  • Il compte réviser le PLUi-H

De plus, sur la thématique de l'immobilier, Jean-Luc Moudenc plaide la continuité avec quelques modifications sur le PLUi-H qu'il a lui-même élaboré et entré en vigueur en avril 2019. Selon lui, le défi du futur maire est de travailler avec les citoyens pour surmonter les différentes contradictions. Ainsi, il propose l'élaboration d'une charte sur l'identité/l'esthétique urbaine, dans tous les quartiers de Toulouse, en collaboration avec les citoyens et associations.

"Dans une ville comme la nôtre, le plan d'urbanisme est en révision permanente. Il s'agit de faire face au développement considérable de notre agglomération. Il faut construire avec un énorme problème qui est la contradiction des gens. Chaque fois que l'on annonce un programme immobilier, l'environnement et les riverains sont plutôt contre, et en même temps, nous avons 38 000 dossiers de demandes de logements sociaux en attente".

Lire aussi : Municipales : Moudenc promet un "Code de la rue" pour les mobilités

 

Les candidats ont été interpellés au cours de la soirée par des entrepreneurs toulousains (Crédits : Rémi Benoit).

 Nadia Pellefigue

  • Elle promet d'intégrer les entreprises à la gouvernance des transports

Lorsqu'elle a été interrogée par un chef d'entreprise toulousain, sélectionné par le MEDEF, sur la création d'une instance ou d'un comité qui permettrait d'associer les entreprises aux décisions concernant les mobilités, la tête de liste d'"Une Nouvelle Énergie", promet une nouvelle gouvernance. Nadia Pellefigue souhaite modifier les modes de décisions actuels, réunir tous les acteurs "autour de la table", afin de régler les problématiques autour des moyens de transport.

"Les entreprises financent à hauteur de 60 % les moyens de transports sur la métropole toulousaine via le versement transport. Lorsque l'on parle de partenariat, il y a une règle simple : qui finance participe à la gouvernance. Nous souhaitons que dans cette nouvelle gouvernance figurent les entreprises et leurs représentants, la Région, la Métropole mais également le Département pour que nous soyons capables, à la bonne échelle locale, de trouver les réponses et l'assiette fiscale qui permet d'intervenir", promet-elle, tout en se disant favorable à la troisième ligne de métro.

Lire aussi : Municipales : qu'est-ce-que l'Octogone Parc de Nadia Pellefigue ?

 

  • Aller vers une baisse de la CFE pour les entreprises

Comment la collectivité peut-elle soulager les chefs d'entreprises ? Le tissu économique toulousain estime la fiscalité trop contraignante pour l'attractivité de la ville. La candidate UNE-PS-PC-PRG au Capitole, veut arrêter l'augmentation de la cotisation foncière des entreprises (CFE), voire la baisser pour accueillir de nouveaux contributeurs.

"Si nous devons augmenter nos recettes, alors nous avons intérêt à être ambitieux sur la question de l'attractivité et l'implantation de nouveaux contributeurs. En matière de contribution, nous sommes sur une séquence inégalée. Durant les derniers mandats, nous avons vu l'augmentation de 15 % des impôts aux particuliers et également de 7,7 % à destination des entreprises. Il y a une partie sur laquelle la Métropole à un pouvoir de taux. En France, nous sommes numéro 1 sur la cotisation foncière des entreprises (CFE), devant d'autres villes qui ont un dynamisme économique réel comme Lyon par exemple", regrette-t-elle.

Lire aussi : Municipales : Pellefigue a-t-elle la liste écologiste la plus ambitieuse ?

 

 

Israa Lizati

 

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Municipales à Toulouse : la lettre ouverte des “gilets jaunes” à tous les candidats aux élections de la métropole

Municipales à Toulouse : la lettre ouverte des “gilets jaunes” à tous les candidats aux élections de la métropole | Toulouse La Ville Rose | Scoop.it

Le "groupe de travail de Gilets Jaunes de Toulouse sur les municipales et la démocratie directe" interpelle les listes candidates aux élections municipales.

 

Les "gilets jaunes" ont décidé de mettre leur grain de sel dans la campagne des élections municipales à Toulouse. Dans une "lettre ouverte aux listes candidates" ils leur demandent de s'exprimer sur 2 points : l'instauration d'un "Conseil des citoyens" et le référendum d'initiative citoyenne (RIC).

 

Il fallait s'y attendre : à quatre semaines du premier tour des élections municipales, une "LETTRE OUVERTE DES GILETS JAUNES DE L’AG DE TOULOUSE AUX LISTES CANDIDATES AUX MUNICIPALES DE LA MÉTROPOLE TOULOUSAINE" a été rendue publique mi-février.
Ce courrier a été adressé à toutes les listes déjà déclarées dans les 37 communes qui composent Toulouse-Métropole; il en manque forcément encore quelques-unes, puisque les candidats ont jusqu'au jeudi 27 janvier pour s'inscrire en Préfecture.
Cette lettre ouverte est signée du "groupe de travail de Gilets Jaunes de Toulouse sur les municipales et la démocratie directe".
Créé à l'été 2019, avec dans l'idée au départ de monter éventuellement une liste pour les élections municipales, ce groupe de travail est composé d'un noyau d'une trentaine de militants actifs du mouvement des gilets jaunes, autour duquel d'autres viennent participer aux réunions de réflexion et de débat qui se tiennent tous les 15 jours.

La "démocratie participative" en question

Cette lettre ouverte est leur façon d'intervenir dans le débat électoral.
Le texte exprime le refus par ses signataires du fonctionnement actuel de la démocratie électorale en France : les citoyens élisent un conseil municipal, auquel ils confient tout pouvoir de décision pendant 6 ans, sans plus de possibilité d'intervention active dans ses délibérations.
Ils interpellent donc toutes les listes candidates aux élections municipales des 37 communes de la métropole toulousaine sur 2 points :

  • le conseil des citoyens
  • le référendum d'initiative citoyenne

Il s'agit pour eux d'instaurer 2 outils concrets en lieu et place des promesses faites par certains candidats de plus de "démocratie participative".

L'instauration du RIC (référendum d'initiative citoyenne) fait partie des revendications depuis le début du mouvement des "gilets jaunes". / © Max PPP

Conscients qu'aucun de ces outils n'est encore légalement instauré en France, ils expriment leur volonté que l'exemple vienne des élus de proximité.

Le conseil des citoyens

Principal cheval de bataille : ils demandent à ce que les candidats "reconnaissent la légitimité d’un Conseil des Citoyens indépendant de tout pouvoir politique et ouvert à tous les habitants qui souhaitent s’impliquer sur des questions de compétence municipale ou métropolitaine" et qu'ils "s’engagent à lui donner sans contrepartie des moyens logistiques et lui faciliter l’accès à l’information et la compréhension des délibérations municipales et métropolitaines".

Le référendum d'initiative citoyenne

Dans cette logique, et au cas où ce conseil des citoyens décide de soumettre une de ses propositions à la population toulousaine, ils réclament que les candidats élus  "s’engagent à consulter l’ensemble des habitants en âge de voter et à fournir les locaux, le matériel et la communication pour l’organisation de scrutins à partir du moment où un pourcentage de ces habitants, qui reste à définir, a apporté son soutien à un projet de référendum d’initiative citoyenne lancé par le Conseil des Citoyens".
 

Les premières réponses des candidats

Cette lettre ouverte a pour objectif de recenser, parmi toutes les listes candidates aux élections municipales de Toulouse et de sa métropole, celles qui accepteront de signer ces 2 engagements.
Une semaine après sa diffusion, plusieurs réponses ont déjà été reçues.

  • la liste Toulouse Anticapitaliste (NPA) se déclare clairement favorable aussi bien à l'instauration de "Conseils Citoyens" qu'à la mise en oeuvre du RIC; elle souligne également que la révocabilité des élu.e.s fait partie de son programme, et que pour elle tout doit partir de la base.
  • Jean-Luc Moudenc, maire sortant et tête de liste "Aimer Toulouse", s'est déclaré opposé au RIC. Il s'est aussi exprimé contre la révocabilité des élu.e.s comme contraire au principe de la démocratie représentative. Quant aux conseils des citoyens tels que proposés dans la lettre ouverte, il conteste leur validité en l'absence de tout contrôle sur leur fonctionnement et leur financement, mais insiste sur le fait que la population toulousaine est abondamment consultée : il existe déjà des conseils citoyens dans les quartiers définis par la "politique de la ville", le nombre de réunions de concertation avec les habitants a été doublé par rapport au précédent mandat municipal, et chacun peut s'exprimer sur la plateforme "jeparticipe.toulouse.fr".
  • le Parti Animaliste rappelle que depuis l'origine il est favorable à la mise en place du RIC pour toutes les questions animales et environnementales
  • La liste "Vivre mieux ensemble à Colomiers" s'est déclarée en faveur de ces deux mesures

De la part d'autres communes (Mondonville, "Demain Pibrac") les réponses reçues par le collectif des gilets jaunes sont considérées comme plutôt positives.
Quant à la liste "Avec vous pour saint-Orens de gameville" menée par Dominique faure, elle a annoncé qu'elle répondrait plus tard.

Une assemblée début mars à Toulouse

Il est clair que ces 2 questions font partie des principaux thèmes de débat abordés au cours des "Assemblées des assemblées" (ADA) des gilets jaunes, qui sont organisées depuis plusieurs semaines dans toute la France.

 

Quatre se sont déjà tenues à Montceau-les-Mines, Commercy, Saint-Nazaire et Montpellier. A chaque fois elles ont réuni environ 450 participants, dûment mandatés par chaque groupe local de gilets jaunes.
La prochaine se tiendra le week-end des 6-7-8 mars à Toulouse. Elle devrait porter sur la synthèse des travaux de réflexion menés lors des 4 assemblées précédentes.

 

Par Yann-Olivier d'Amontloir

 

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Moi, Maire de Toulouse #3

Moi, Maire de Toulouse #3 | Toulouse La Ville Rose | Scoop.it

Boudu a proposé à chaque candidat aux Municipales de se plier à l’exercice de l’anaphore. Cette semaine, Franck Biasotto (Toulouse, belle et forte).

 

Moi, Maire de Toulouse, j’installerai des maires accessibles 100% dédiés à leurs quartiers dotés de vrais pouvoirs.

Moi, Maire de Toulouse, j’engagerai une politique volontariste sur le logement.

Moi, Maire de Toulouse, je serai attentif à un accueil adapté pour tous les enfants, quelle que soit leur différence, dans les crèches, les écoles et les CLAE.

Moi, Maire de Toulouse, je rendrai le sport et la culture accessible à tous, par la création de lieux libre d’accès et la révision des conditions d’accès aux musées pour les toulousains.

Moi, Maire de Toulouse, je développerai de nouveaux services pour rompre la solitude de nos ainés.

Moi, Maire de Toulouse, tout projet municipal d’importance ne sera validé qu’après une étude d’impact environnemental et climatique.

Moi, Maire de Toulouse, je mettrai en place la troisième ligne de métro jusqu’à l’aéroport, et je donnerai une priorité forte aux modes doux.

Moi, Maire de Toulouse, je veillerai à préserver la santé des toulousains en développant l’agriculture biologique.

Moi, Maire de Toulouse, Je serais un maire à plein temps : 100% consacré à la ville. Le maire ne sera pas le président de la métropole.

Moi, Maire de Toulouse, je réunirais des conseils municipaux plus régulièrement pour assurer de vraies discussions.

Moi, Maire de Toulouse, je mettrais en place des assemblées consultatives pour une gouvernance par « l’action partagée ».

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Moi, maire de Toulouse #01

Moi, maire de Toulouse #01 | Toulouse La Ville Rose | Scoop.it

Boudu a proposé à chaque candidat de se plier à l’exercice de l’anaphore rendue célèbre par François Hollande lors du débat télévisé de l’entre deux-tours l’opposant à Nicolas Sarkozy lors de la présidentielle de 2012. Cette semaine, Antoine Maurice, tête de liste d’Archipel Citoyen.

 

« Moi, Maire de Toulouse, je ferai de l’écologie le cap de mon action

Moi, Maire de Toulouse, je protégerai la santé des petits Toulousains en faisant en sorte que 100% des menus soient bios dans les cantines scolaires d’ici la fin du mandat et que les perturbateurs endocriniens disparaissent des écoles et crèches de Toulouse.

Moi, Maire de Toulouse, je ferai de Toulouse une ville jardin en développant des espaces verts de pleine terre, en végétalisant partout où cela est possible.

Moi, Maire de Toulouse je déploierai un plan d’urgence pour les transports en commun et le vélo parce que je n’accepte pas que les Toulousain-es perdent 6 jours par an dans les embouteillages et subissent la pollution de l’air qui tue.

Moi, Maire de Toulouse, je ferai de Toulouse la 1ère ville française en matière d’emplois climat.

 

Moi, Maire de Toulouse, la question sociale sera la boussole de mon action

Moi, Maire de Toulouse j’instaurerai la gratuité de la cantine pour les familles modestes et une tarification solidaire des transports en commun en particulier à destination des jeunes et des séniors modestes.

Moi, Maire de Toulouse je limiterai le montant des loyers pour stopper l’infernale spéculation.

Moi, Maire de Toulouse, je n’instrumentaliserai pas la question de la sécurité, je travaillerai sans relâche à l’améliorer.

 

Moi, Maire de Toulouse, la démocratie vivante sera la méthode de mon action

Moi, Maire de Toulouse, je co-construirai les politiques publiques avec les habitant-es pour leur redonner du pouvoir d’agir et de décider.

Moi, Maire de Toulouse, je n’annoncerais pas la construction d’une tour géante anti-écologique et sans logement sociaux dans des salons immobiliers loin de Toulouse.

Moi, Maire de Toulouse, j’écouterai l’opposition, je la respecterai comme tous les Toulousains.

Moi, Maire de Toulouse, je dirai moins « je » que dans cet exercice, car je crois à la force du collectif ».

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Municipales à Toulouse : logement, transports... les positions des quatre premiers candidats déclarés

Municipales à Toulouse : logement, transports... les positions des quatre premiers candidats déclarés | Toulouse La Ville Rose | Scoop.it

Quelle est leur vision de Toulouse ? Quelle vie offirir au Toulousains alors que la ville accueille de plus en plus d'habitants ? France Bleu Occitanie a fait débattre quatre candidats sur les ramblas, ce vendredi entre 18h et 19h30. Retrouvez leurs principales prises de position.

 

Trois mois avant le premier tour des municipales, France Bleu Occitanie organisait le premier débat de la course au Capitole sur les "ramblas", le nouvel aménagement des allées Jean Jaurès en centre-ville (dont l'inauguration officielle a été reportée, à cause du fort coup de vent). L'événement était diffusé en direct depuis le café Les Ramblas, sur les allées Jean Jaurès, ce vendredi 13 décembre entre 18h et 19h30.

 

Quelle est leur vision de la ville ? De ses aménagements ? Comment répondre au défi de cette population qui grossit d'année en année ? Quatre candidats déjà déclarés s'affrontaient : 

  • Le maire sortant LR Jean-Luc Moudenc, 
  • la socialiste Nadia Pellefigue
  • la tête de liste EELV d'Archipel Citoyen Antoine Maurice 
  • et le représentant du Rassemblement National Quentin Lamotte 

Voici leurs positions résumées ci-dessous sur cinq grands thèmes.

Le défi de la croissance démographique

Jean-Luc Moudenc : Il plaide pour une densité modérée, rappelle qu’il n’y a pas moins de 36.000 demandes de logements en attente.

Antoine Maurice : Il estime qu'il ne faut pas faire miroiter que la croissance démographique de Toulouse est une chance. "Nous avons besoin d’une croissance à l’échelle de la région."

Quentin Lamotte :  Il faut démétropoliser Toulouse, selon lui. "L’hypermétropolisation, c’est ce qu’on vit aujourd’hui."

Nadia Pellefigue : Elle souhaite que les Toulousains qui habitent déjà la ville soient associés en amont à l’urbanisation, qu’on garantisse que les équipements (les écoles, les crèches…) soient à la mesure de la nouvelle population.

Jean-Luc Moudenc et Antoine Maurice. © Radio France - Magalie Lacombe

L'aménagement urbain : l'exemple des ramblas

Antoine Maurice : Il estime que l'on doit avoir une autre vision de l’espace public qui donne de la place à la convivialité, aux vélos… Selon lui, c’est la volonté de confier les parkings à des entreprises privées qui a motivé le réaménagement des ramblas. 

Quentin Lamotte : "Mardi dernier, une dame s’est fait arracher son collier sur les ramblas. Il faut sécuriser la ville."

Nadia Pellefigue : "Je regrette que l’équipe sortante lance seulement maintenant un appel à projet sur les ramblas".

Jean-Luc Moudenc : Il faut organiser l’espace public autrement, au profit des piétons, en faisant reculer la voiture. Cela fait longtemps qu’il n’y avait pas eu un tel mouvement d’aménagement.

Nadia Pellefigue et Quentin Lamotte © Radio France - Magalie Lacombe

La Tour Occitanie : un projet qui divise 

à lire aussi La Tour d'Occitanie à Toulouse sera "la plus ouverte possible aux Toulousains" promet le promoteur

Nadia Pellefigue : Elle est très critique sur la Tour Occitanie.

Quentin Lamotte : "Voilà un sujet qui aurait mérité un référendum local." Il n’est pas opposé à la construction de cette tour.

Antoine Maurice : Pour le représentant d'Archipel citoyen, Jean-Luc Moudenc confond le nombre de réunions sur les projets et la prise en compte des avis. "Les quartiers de Toulouse ont été oubliés", s'indigne-t-il.

Jean-Luc Moudenc : Le maire sortant rappelle que 90% des investissements de la collectivité ont été mis dans des quartiers hors centre-ville.

Le logement : comment rattrapper le retard ? 

 

Quentin Lamotte : "Il faut que l’on construise du beau."

Nadia Pellefigue : Selon elle, il faut des constructions plus responsables. Il faut tendre vers plus de qualité, de plus d’autonomie énergétique. Il faut que les familles toulousaines puissent rester vivre dans Toulouse.

Jean-Luc Moudenc : "Il y a des besoins d’accueil." Selon le maire sortant, l’augmentation du prix des logements à Toulouse est une réalité, mais elle augmente moins qu’ailleurs car 85% des prix à la vente des logements construits à Toulouse sont encadrés.

Antoine Maurice : Il faut partir des besoins des habitants et habitantes. On construit pour le "Toulouse qui va bien". On repousse les classes populaires et les classes moyennes. Il faut engager un audit des immeubles vides, pour répondre à la crise. 

Les transports : comment réduire les problèmes de mobilité ?

Nadia Pellefigue : En moyenne les Toulousains passent 6 jours dans les bouchons par an. Le sujet, c'est l'insuffisance de l'offre de transports en commun, la nécessité de mettre en place des tarifs solidaires.

 

Quentin Lamotte : L'idée de gratuité des transports me semble inopérante, car quand c'est gratuit, tout le monde paye. 

Antoine Maurice : On ne prend pas un transport en commun qui n'existe pas. Toulouse a 30 ans de retard dans le développement d'alternatives à la voiture individuelle. 

Jean-Luc Moudenc : Il y a 130.000 déplacements en transports en commun à Toulouse par an. Effectivement nous avons des bouchons, dûs au développement de notre métropole. Nous avons mis au point un plan de transport avec des investissements records. Le doublement de la ligne A s'achève le mois le prochain...

Une troisième ligne de métro ? 

 

Quentin Lamotte : "Je n'aurai pas fait ce tracé-là. Mais il faut arrêter de reculer constamment, nous avons un retard considérable sur le développement. Il faut que les terminus de métros soient prolongés en dehors de Toulouse."

Nadia Pellefigue : "J'y suis favorable. "

Antoine Maurice : "Ca ne résoudra pas les problèmes de structure. Nous ferons en sorte de phaser la troisième ligne, et de dégager des moyens pour des problèmes urgents."

Jean-Luc Moudenc : Le maire sortant estime que Nadia Pellefigue n'est pas claire sur ce sujet. Et qu'il y aura une remise en cause de la troisième ligne en cas d'élection de Nadia Pellefigue ou Antoine Maurice. Il s'engage à ne pas augmenter les impôts.

 

En fait-on assez pour le vélo ? 

Nadia Pellefigue : "Il y a eu des drames, des accidents de cyclistes, non loin des ramblas. Nous devons améliorer les déplacements. Je suis favorable à la piétonnisation de la rue de Metz."

Jean-Luc Moudenc : "Je suis favorable à un réaménagement de la rue de Metz."

Le rayonnement de Toulouse

Nadia Pellefigue : "Il faudrait porter des projets plus importants, que la ville soit plus attractive, notamment en matière de tourisme. C'est une chimère de se battre sur le classement à l'Unesco de la ville."

Quentin Lamotte : "Beaucoup de gens ont peur à Toulouse. Il faut régler le problème de la sécurité. On sous-utilise le canal du Midi."

Antoine Maurice : "Le rayonnement n'est pas une fin en soi. Il faut que ce soit porteur de sens. Nous voulons une ville de transition écologique, démocratique..."

Jean-Luc Moudenc : "Il faut d'abord reconnaître que le rayonnement est déjà très fort."

 

Jacques Le Bris's insight:

Municipales à Toulouse : le CV des quatre participants au débat de France Bleu Occitanie

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Municipales 2020 : quel maire veulent les Toulousains ?

Municipales 2020 : quel maire veulent les Toulousains ? | Toulouse La Ville Rose | Scoop.it

La Tribune dévoile le 17 mai un sondage exclusif réalisé par l'institut BVA portant sur les prochaines élections municipales à Toulouse. Le maire sortant, Jean-Luc Moudenc est en pole position. Néanmoins, rassemblées, les forces de gauche sont majoritaires. Analyse et réactions.

Quel est le climat politique à Toulouse un an avant les élections municipales de mars 2020 ? Qui a le plus de chances de l'emporter, du maire sortant, Jean- Luc Moudenc, ou des autres forces politiques ? La Tribune publie un sondage exclusif de l'institut BVA qui fait l'état des lieux des forces en présence. Et même s'il est encore tôt, en raison de l'imprévisibilité de toute élection, il donne des enseignements précieux face à la recomposition du paysage politique tant local que national.

Si l'élection avait lieu aujourd'hui, Jean-Luc Moudenc (LR) est bien placé pour espérer être réélu. Il est la personnalité dont la candidature est la plus attendue dans la population toulousaine (52 %), devant l'ancien maire Pierre Cohen (33 %) et Carole Delga (25 %), la présidente PS de la région Occitanie, qui a priori ne sera pourtant pas candidate à la mairie de Toulouse. Selon l'institut BVA, 64 % des sondés se disent "satisfaits de l'action menée par Jean-Luc Moudenc et l'équipe municipale de la Ville de Toulouse". Ce taux est même bien plus élevé auprès des sympathisants de La République en Marche (84 % des sondés), tout comme chez Les Républicains (91 %), le parti auquel appartient le maire sortant. Un sentiment d'adhésion de la part des sympathisants de ces deux partis que le sondage met également en avant dans le souhait de le voir réélu lors du prochain scrutin municipal en mars 2020. Si 50 % des 671 sondés souhaitent que Jean-Luc Moudenc "soit toujours le maire de Toulouse à l'issue des prochaines élections", ils sont respectivement 71 % et 93 % du côté de LREM et LR à désirer voir le maire de Toulouse briguer un second mandat consécutif.

 

Sondage exclusif BVA pour La Tribune.

 

 

"Je ne suis pas étonné par ce résultat. Dans mon équipe municipale, on retrouve des figures locales de La République en Marche et du MoDem, présentes à mes côtés depuis 2013, ce qui peut expliquer en partie cette statistique. Alors, quand je rencontre des Toulousains proches de LREM lors de mes divers déplacements, je remarque qu'ils ont compris certaines choses que la direction locale du parti de la majorité n'a pas encore comprises", note Jean-Luc Moudenc, interrogé par La Tribune.

Le parti fondé par le président de la République, Emmanuel Macron, était prêt à le sou- tenir en mars 2020 (et donc à ne pas présenter de liste LREM contre lui à Toulouse), en échange d'un soutien appuyé de l'édile toulousain en faveur de la liste "Renaissance" aux élections européennes, portée par La République en Marche. Signe, sans doute, de l'affaiblissement du parti présidentiel suite à la crise des "gilets jaunes", qui a été particulièrement intense à Toulouse, le maire sortant a dénoncé publiquement "un chantage" et fait savoir qu'il soutiendrait finalement la liste Les Républicains, avec comme tête de liste François-Xavier Bellamy, au scrutin du 26 mai.

LREM prête à entrer en lice

Une décision dont a pris acte la direction locale de La République en Marche, qui s'apprête donc à se lancer dans la bataille municipale à Toulouse.

"La perception de l'action du maire actuel est dans la norme de ce que nous constatons dans l'ensemble des zones métropolitaines de France, voire il est même en recul par rapport à certains comme Christian Estrosi à Nice ou Alain Juppé à Bordeaux en son temps. Néanmoins, cette majorité des opinions positives dans l'action de Jean-Luc Moudenc ne sont pas les remontées que nous avons suite à notre état des lieux à Toulouse auprès des habitants, même si tout son bilan n'est pas à jeter. Ainsi, nous avons défini treize grands sujets qui serviront de base pour élaborer un projet avec des partenaires et trouver l'équipe pour le porter. Nous allons accélérer au lendemain des élections européennes", promet Pierre Castéras, le référent de La République en Marche en Haute-Garonne qui vient de lancer avec la branche locale du MoDem le think tank "Toulouse & Moi" pour porter ce projet.

Si ce scénario devient réel dans les faits, le sondage exclusif réalisé par l'Institut BVA pour La Tribune crédite de 8 % des intentions de vote au premier tour une liste LREM menée par le député Mickaël Nogal. Dans ce cas, la liste menée par la majorité sortante et Jean-Luc Moudenc obtiendrait 36 % des voix au soir du premier tour, en mars 2020. Mais ce chiffre grimperait à 40 % sans liste LREM, et dans les deux hypothèses, le premier poursuivant de Jean-Luc Moudenc serait la liste d'Europe Écologie-Les Verts conduite par Antoine Maurice, avec 16 % des intentions de vote, parti qui s'est associé au collectif Archipel Citoyen pour ce prochain scrutin municipal.

 

"Ce sondage montre qu'une alternative à Jean-Luc Moudenc est possible à Toulouse, avec l'écologie au cœur de celle-ci, mais je sais aussi qu'il faudra du collectif. Le sondage ne nous donne aucun droit, mais avant tout des devoirs. Nous devons réunir autour d'un projet en rassemblant des énergies positives et proposer un débouché politique possible afin de répondre à cette attente de changement des Toulousains", estime Antoine Maurice, le président de Toulouse Vert Demain, le groupe des élus écologistes au conseil municipal et nouveau porte-parole de la collaboration entre son parti et l'association citoyenne. "Je pense que Nadia Pellefigue porte, avec son mouvement Une Nouvelle Énergie [UNE, lancé par la vice-présidente PS de la Région Occitanie pour conquérir la mairie de Toulouse, ndlr], des valeurs assez proches des nôtres, donc je discute avec elle, mais je discute avec tout le monde en réalité", ajoute celui qui est aussi conseiller métropolitain.

Pour la gauche toulousaine, tout l'enjeu sera là : se rassembler pour espérer gagner. Et ça, tous les protagonistes à gauche l'ont bien compris. "Toulouse peut changer de majorité si l'alternative proposée est ambitieuse et crédible. Une dynamique qui fédère les énergies citoyennes, et les formations de gauche et progressistes, est gagnante à Toulouse avec 47 % au premier tour contre 40 % pour le maire sortant [score le plus favorable pour Jean-Luc Moudenc avec le soutien de LREM] selon les chiffres de votre sondage", fait remarquer Nadia Pellefigue.

Un besoin d'union à gauche

Dans le cas où une liste de la majorité s'invite au scrutin, les forces de gauche (avec La France Insoumise) sont créditées à 45 %, d'après l'institut BVA. Pour composer ce bloc, une liste d'extrême gauche obtiendrait 2 % des voix, La France Insoumise [premier parti à Toulouse lors de la présidentielle de 2017] 10 %, le Parti Socialiste, 12 %, la liste Divers gauche, conduite par Nadia Pellefigue, 5 %, sans oublier les 16 % d'Europe Écologie-Les Verts et Archipel Citoyen.

"Le sondage donne une photographie de la gauche toulousaine à l'image de sa situation au niveau national, c'est-à-dire une gauche fragmentée. Si elle est unie, elle maximise ses chances de victoire. Je ferai donc tout mon possible pour qu'il y ait un rassemblement des socialistes et de la gauche à Toulouse aux municipales. Par ailleurs, je crois que Nadia Pellefigue, qui est toujours membre du PS, fait une erreur de penser que les partis politiques sont dépassés, la preuve en est avec ce sondage, mais ces partis doivent néanmoins s'ouvrir aux autres", décrypte Sébastien Vincini, le premier secrétaire du PS en Haute-Garonne.

 

 

Pour obtenir l'investiture socialiste, deux candidats sont en lice : Romain Cujives et le sénateur Claude Raynal, mais le PS pourrait soutenir la fondatrice du mouvement UNE. "Nous désignerons notre chef de file avant l'été", précise le membre du bureau national du parti. Néanmoins, les discussions ont déjà débuté en coulisses pour travailler à une alliance et un projet commun. Enfin, la liste Rassemblement National, menée par Quentin Lamotte, est créditée de 8 % des voix au premier tour, comme en 2014.

"Notre liste était alors estimée à 4 % et elle a fait le double. Avec la même règle pour 2020, on réaliserait un score honorable et nous aurions enfin des élus au Capitole", se réjouit Julien Leonardelli, le délégué départemental du RN en Haute-Garonne.

Ce scrutin s'annonce donc plus que jamais rempli d'incertitudes à tous les niveaux.

 

 

Lire aussi : Municipales 2020 : la troisième ligne de métro, clé du scrutin à Toulouse ?

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Troisième ligne de métro : le Sicoval veut un début des travaux avant les municipales

Troisième ligne de métro : le Sicoval veut un début des travaux avant les municipales | Toulouse La Ville Rose | Scoop.it

Jacques Oberti, président du Sicoval, reste attentif au cheminement du projet amenant la troisième ligne du métro au sud-est de Toulouse.

 

Le président du Sicoval, Jacques Oberti, s’est voulu confiant quant à l’arrivée du métro dans le sud-est de Toulouse, durant sa conférence de rentrée, mardi 11 septembre. Il attend que la desserte soit déclarée d’utilité publique afin de rendre le projet irréversible avant les prochaines élections municipales.

 

L'heure est à l'apaisement du côté du Sicoval en ce qui concerne la mobilité. Lors de la conférence de rentrée de la communauté de communes du sud-est toulousain, mardi 11 septembre, son président, Jacques Oberti, s'est montré confiant sur l'arrivée du métro sur son territoire. "Le Sicoval sera desservi par deux lignes de métro, la troisième ligne jusqu'à la gare de Labège, La Cadène, et l'interconnexion entre les stations de Ramonville et l'INPT, avec la prolongation de la ligne B", a expliqué le président du Sicoval.

Cependant, il tient à ce que la décision de faire venir le métro dans le sud-est de Toulouse soit marquée dans le marbre rapidement.

"Il faut absolument qu'avant les échéances (municipales, ndlr) de mars 2020, nous ayons franchi un certain nombre d'étapes qui rendent ce projet irréversible. Ce sont toutes les étapes de développement du projet jusqu'à la déclaration d'utilité publique, comme des signatures de réserves foncières ou le démarrage de certains travaux de préparation des infrastructures", a précisé le président du Sicoval.

La troisième ligne de métro était l'une des promesses de campagne de Jean-Luc Moudenc lors des municipales de 2014. Depuis, le projet a bien avancé. Lors du comité syndical du 11 juillet dernier, Tisséo a dévoilé le tracé qui sera soumis à une enquête publique courant 2019. Le début des travaux est envisagé en 2019-2020 pour une mise en service en 2024-2025.

Jacques Oberti explique qu'"il y a eu beaucoup de réunions d'échanges au niveau politique et au niveau technique de manière à tenir l'échéance des décisions avant les prochaines municipales et faire en sorte d'inviter le préfet à signer la déclaration d'utilité publique. Toutes les conditions pour servir ces objectifs nous semblent aujourd'hui réunies". En ajoutant tout de même : "dire qu'on est pleinement rassurés serait sans doute une mauvaise vision des choses et risquerait de donner l'impression que la messe est dite".

Jusqu'à sept millions d'euros par an

En début d'année, un rapport de la Commission d'enquête publique préconisait de réaliser les travaux de la troisième ligne de métro en deux temps, jusqu'en 2030. Cette suggestion avait été rejetée par le président du Sicoval qui déclarait : "On ne peut pas valider la conclusion de la commission d'enquête publique. Un tel choix ferait remonter à la surface la hache de guerre".

Lire aussi : Le président du Sicoval exige "sa" troisième ligne de métro en 2024

 

Il faut dire que la communauté de communes investira lourdement dans le budget annuel du réseau de transport en commun Tisséo pour avoir le métro sur son territoire : sept millions d'euros à l'horizon 2025-2030 contre 1,5 million aujourd'hui. "Le Sicoval construit une réserve pour pouvoir prendre part au projet", selon Jacques Oberti. La troisième ligne de métro nécessite au total 1,3 milliard d'euros d'investissements à l'ensemble des acteurs du dossier.

Pour voir ce projet se concrétiser, le président du Sicoval avait notamment rencontré le président de Toulouse Métropole Jean-Luc Moudenc et le président de Tisséo-Collectivités Jean-Michel Lattes. Ils se sont mis d'accord sur les infrastructures de transports en 2016 et sur le montage financier en 2017. Des accords qui contribuent également à rendre irréversible le projet amenant le métro sur le territoire du Sicoval.

 

Bryan Faham           

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